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0237 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 237 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PAO TSANG KING (N° 411).   217

Un éléphant parfumé est effarouché par de jeunes éléphants (ou : des éléphants en rut sont chassés par de jeunes enfants).

  1. Un jardin plein de fleurs et de fruits est dépouillé par des voleurs.

  2. Un singe malpropre nettoie (ou : injurie [souille]) un autre singe.

  3. Un singe reçoit l'onction royale.

  4. Une pièce de toile que dix-huit hommes tirent en divers sens n'est pas déchirée.

1 o. Une grande foule de gens se réunit en un même lieu et les gens se disputent.

[Chavannes avait placé dans ses feuillets manuscrits,à la suite de sa note sur le n° 411, une communication qu'il avait faite à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en i 906; il est donc légitime de la reproduire ici.]

Le sûtra bouddhique des rêves du roi Prasenajit est connu depuis longtemps des orientalistes; dès l'année 1.853, en effet, Spence Hardy donnait une analyse d'une version pâlie de ce sûtra dans son Manual of Buddhism (p. 3o3-3o6); mais il s'excusait presque d'avoir arrêté son attention sur ce texte; il ne lui assignait une place dans son livre que par égard pour la popularité dont il jouissait â Ceylan. Le Jâtaka pâli (n° 77, Mahâsupina jâtaka) nous a conservé une rédaction meilleure de ce même récit (Jâtaka, I, p. 187-193).

En 1876 , Theodor Benfey (Introduction au Kalilag und Damnag de G. Bickel, p. VIII-IX, RI-XII, L-LI, Lxxxv-RCII) démontrait que le récit des rêves du roi Prasenajit a le même cadre, mais non le même contenu que le récit des rêves du roi Schetperam dans les versions syriaque et arabe du Kalilah et Dimnah, tandis que la plus étroite parenté existe entre ce dernier récit et celui du Kandjour tibétain traduit en 1875 par Schiefner (Mahâka jâjana und König Tshanda-Pradjota, dans Mém. de l'Acad. Imp. des Sciences de Saint-Pétersbourg, t. XXII, n° 7, p. 47-54).