National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0111 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 111 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000294
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

LIEOU TOU TSI KING (N° 10).   91

meux et celui où étaient des râksasas, il arrive successivement â une ville d'argent, puis â une ville de vaidûrya, puis â une ville d'or et il y reçoit trois perles merveilleuses. Il prend le chemin du retour, mais, pendant son sommeil, les dieux nâgas de la mer lui dérobent ses trois perles. Il entreprend de vider l'eau de la mer pour les retrouver; ses perles lui sont rendues. Il épouse la fille de Kia p'i-li, â laquelle il s'était fiancé. Il trouve ses vieux parents devenus aveugles â force d'avoir pleuré sur son absence; il leur rend la vue au moyen de ses perles.

N° 10.

Tch'ou yao king (Trip., XXIV, 5, p. 1 o g r0-110 r°), où le roi bon est Tch'ang--cheou (Dîrghâyus), roi de Kosala, tandis que le roi méchant est Brahmadatta, roi de Khi; en outre, dans cette rédaction, qui est meilleure, le roi bon ne se livre pas lui-même â un brahmane mendiant, ce qui est en réalité le thème de notre

Sseu fen lu semblable au pâli (Trip., XV, 5, p. 8o v°-82 r°) : le roi de K'ie-chö (Kâçî), Fan-ehe (Brahmadatta), et le roi de Kiu-sa-lo (Kosala), Tch'ang-cheng (Dîrghajati?), ont l'un pour l'autre une inimitié qui leur vient de leurs pères. Vaincu, le roi Dirghajâti s'enfuit avec sa femme et son purohita dans le royaume

numéro;

XXXVI, It,

La seconde partie de ce conte, celle où le prince épargne le meurtrier de son père, est racontée dans le Dîghîti kosala jdtaka (Jâtaka, n° 371); il y est en outre fait allusion dans l'introduction du Kosambî jdtaka (Jâtaka, n° 428). D'après ces textes, le roi qui fut mis â mort était Dîghati (Dîghîti), roi de Kosala; son fils se nommait Dîghâvu (Dîrghâyus); le roi conquérant était Brahmadatta, roi de Kâçî (Bénarès).

Sous le titre Histoire de Longue-douleur et de Longue-vie, Olden-berg (Le Bouddha, trad. Foucher, 1894, p. 2 g 5-297) a traduit ce conte tel qu'il se trouve dans le Mahdvagga, X , 2 (cf. S.B.E., vol. XVII, p. 294-3o5).

1a-b.