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0230 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 / Page 230 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000294
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210   TSA PAO TSANG KING (N° 407).

guet a lieu; un brahmane nommé Lao-tou-tch'a   g X (Rau-

drâksa) arrive en retard; il réclame le cadeau de cinq cents pièces d'or qui a été fait â tous les autres convives, et, comme Po p'o-li ne peut les lui donner, il lui déclare que , dans sept jours, sa tete se brisera en sept morceaux. Po-p'o-li est saisi de crainte, mais un deva , qui n'est autre que son ancien disciple , vient le réconforter en lui apprenant que le brahmane est impuissant et que le Buddha seul mérite qu'on ait confiance en lui. Po-p'o-li envoie alors auprès du Buddha seize de ses disciples parmi lesquels se trouve Mi-le ( Maitreya). Mi-le et ses compagnons deviennent tous des çramanas. Visite du Buddha au vieux Po-p'o-li, puis au roi Tsing-fan (Çuddhodana). La tante et nourrice du Buddha, Mo-ho po-chô-po-t'l (Mahâprajâpat4), offre au Buddha, puis â l'assemblée des religieux, une étoffe couleur d'or qu'elle a tissée elle-même; Mi-le (Maitreya) se revêt de cette étoffe et va mendier sa nourriture dans la ville. Histoire du perceur de perles (semblable au récit du n° [406). Aniruddha raconte une histoire des temps passés (semblable au récit du n° 4 o 6 ). Le Buddha intervient â son tour et raconte une histoire des temps â venir pour montrer que Mi-le sera plus tard le Buddha Maitreya.

Dans la seconde partie de ce récit on remarque la comparaison qui sert â montrer l'utilité de l'union entre frères : un seul fil ne suffit pas h attacher un éléphant; mais plusieurs fils réunis forment un lien qu'un éléphant ne saurait rompre. — Ailleurs, on trouve une autre comparaison : un fagot est en train de flamber; si on sépare les brindilles de bois qui le composent, elles s'éteignent l'une après l'autre (Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye yao che; Trip., XVII, It, p. 7 r°).

N° 407.

Dans la note 2 de la page 53 , nous avons indiqué les textes parallèles en pâli et en chinois.

Voyez encore Hivan-tsang (Mémoires, trad. Julien, t. II, p. 58); Spence Hardy, Manual of ' Buddhism, p. 288.