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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 |
30. LES REPRÉSENTATTONS DE J,4TAKA
a capitale talaiing tomba entre les mains des Birmans ». Aussi bien,. lra. tradition indigène veut-elle que le conquérant Anawratha (Anuruddha); aie. ramené deTfatdn à Pagan, en même temps que des moines bouddhiques et les écritures pâlies, les meilleurs ouvriers-d'art.
Est-ce à dire maintenant que les eoroplastes pégouans. aient créé ces. séries de toutes. pièces? Ou supposera-t-on tout aies moins qu'ils. ont pris.les. premiers l'initiative-de reproduire en relief, par un procédé à la fois rapide et économique, et pour un .emploi architectural de longue durée, les illustrations peintes du recueil des jktaka ?"Nous avons déjà vu que la .mode ale
ces suites de peintures florissait dès le ve siècle à Ceylan, d'où ellea dû passer en. Birmanie-: et l'on pourrait alléguer à l'appui de cette opinion. qu'il subsiste effectivement dans le pays dés débris de fresques- anciennes,. alignant dans des rangées de petits cadres superposés autant de renaissances d'un style tout à fait analogue à eelkii, dés bas-reliefs'. ITnous paraît toutefois plus. naturel d'admettre que, comme d'habitude, les praticiens inde-chinois aient reçu de l'Inde ridée, voire même les premiers modèles de ces carreaux de brique par rintermédiair e des colonies indiennes du delta de r Irawadi ; et sites chaînnns de cette transmission nous échappent, c'est simplement que rhistoire dela décoration en terre cuite dans le bassin du Gange reste encore à faire. On peut espérer que les fouilles la feront. Dans les plaines alluviales de l'Hindoustann, la rareté de- la pierre devait forcément conduire à lui substituer la brique. Là-dessus Cunningham-a dès longtemps résumé les résultats de sa vieille expérience: w Sur tous les sites anciens, dit-if, on trouve en abondance des briques soit sculptées, soit modelées, et je suis arrivé à l'a
conviction que- beaucoup des plies fameux monuments de l'Inde septentrionale au temps de l'invasion musulmane devaient être bâtis entièrement en briques, .et étaient décorés d'ornements et de hauts-reliefs en terre cuite 2. » Tel est le cas dû curieux temple de Bhitargaon, sur lequel M. Vogel vient d'attirer à nouveau l'attention, et d'un édifice dégagé par le même .archéO-. rogue Sur l'antiques emplacement de Çrâvastî3. A la vérité, la décoration de ce dernier semble se rapporter également à la légende brahmanique, dans l'espèce au Râmeyana : mais il ne faut pas désespérer que l'Archmol'ogieal. Survey n'exhume quecpuejour, surfe pourtour d'urr monument bouddhique;
4. Voyez A. GRONWEDEL, Buddhistische Studien-Glasuren von Pagan, in Veroff. der Museum für Vitlkerkunde, jr, 4897, fig. 5; [Provincial] Report... Barma, 1912-1913, pl. f, 3 ; Arch. Surv. Ind., Ann. Rep. 1912-1913, pl. LIX-LX.
Arch. Surv. end„ L. XI, p. 42; à propos du Bhitargaon Dewal (cf. ibid., pl: XVl-XVIII).
Arch. Stuv. end., Ann. Rep. 19081909, p. 5 et suïv.; 1907-190e, p. 95 et suie. ; cf. 1906-1907, p. 84 et suivi, etc.
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