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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 |
EXPLICATION D,ES PLANCHES
marchand indique du doigt le grand cerf, son sauveur, au roi de Bénarès, qui u déjà bandé son arc. —3° Au milieu, le roi—accompagné de deux personnes de sa suite, dont l'une est peut-être l'ingrat — s'entretient les mains jointes, avec le grand cerf accroupi. Trois arbres et quatre biches craintives, dont l'une retourne la tête en fuyant, et qui, jointes à celle ,qui se désaltère, constituent la harde du cerf, meublent le reste de la surface disponible.
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4-6. Barhut, fragments' de la main courante de là balustrade d'après des photographies de l'Archmologica.l Survey (comparez les reproductions de CUNNINGHAM, pi. XXXIII, 5; XXVII, 14 et XL I I, 1). — Pour la description et l'interprétation des scènes, v. pp. 6-8.
On remarquera en haut l'alignement de merlons, encadrés de fleurons d'un style également iranien, et en bas la rangée de pendeloques (le perles et de clochettes. L'intervalle des scènes est rempli par des parures de perles et d'orfèvrerie, qui sont censées sortir des feuilles de la longue tige de lotus dont les ondulations constituent le cadre (lu décor central 'cf. pl. II, 1).
Bodh-GayA, médaillon en forme d'écu du haut d'un pilier de la balustrade, d'après une photographie (le l'auteur. — V. p. 11.
En haut, dans l'air, la tortue est suspendue par les dents au milieu du baton dont les deux oies *qua) tiennent chacune un bout dans leur bec: en bas, sur la terre, deux personnages accroupis font (les gestes d'étonnement.
SAncht, médaillon de la balustrade du stûpa u° 2, d'après une photographie de l'auteur. — V. p. 11.
Ici la yaksinï à tête de cheval est vêtue d'un pagne d'écorce. Elle porte dans la main droite une grappe de mangues tandis que l'enfant à califourchon sur sa
hanche tient de la main gauche trois autres fruits, probablement des noix de coco. La présence des quatre boutons de lotus qui les encadrent n'est justifiée par l'indication d'aucun étang : ils n'ont donc d'autre but que de nous avertir de la présence du Bodhisattva, si du moins ils ne servent pas simplement à décorer tout l'espace disponible conformément aux usages de l'ancienne école. Ajoutons que sur les médaillons du stûpa n° 2 de Sanchi nous devinons bien ainsi des allusions à quelques jcitalca, mais nous n'en trouvons aucune représentation directe et détaillée, à la façon de Barhut.
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9. Bodh-GayA, médaillon de la balustrade (cf. pl. I, 7), d'après une photographie de l'Archmological Survey. — V. pp. 10-11.
La fée Assa-muklat complètement nue, entraîne par le poignet gauche un homme vêtu d'un pagne et coiffé d'un turban, qui semble résister .en se raccrochant du bras droit à un arbre (?). Un remarquera le traitement conventionnel
des rochers qui forment le fond du tableau..
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