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0107 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 107 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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LE JET DES DRAGONS   77

relatons) : le maitre du cérémonial majestueux !' du grand temple Hong-tao"' *US IR (nommé) Hing Hiu-ying ß ft Dg, le maître de la Loi w' (nommé) Yuan Hiao-po /pat, le tch'eng yi lang exerçant les fonctions de kong Q tch'eng (nominé) Lieou Rouai-tche ►J St le, et (le nommé) Chao 00 $(S 00, obéissant à un édit impérial, dans le temple Tai-yo { la qui est sur le pic de l'Est, ont organisé un grand jeûne tchai de l'écrit magique d'or, et pendant quaranteneuf jours ont accompli les rites taoïstes ; ils ont disposé la cérémonie tsiao et présenté le texte écrit (d'une prière) : ils ont jeté les dragons et offert les anneaux ; en se servant des objets; tels que tablettes de jade et pièces de soie, appropriés à la vie (du bénéficiaire), ils se sont acquittés du soin de faire en pierre avec respect, pour le bénéfice de l'empereur, des

représentations en dix scènes de Yu pao houang chang t'ien tsouen   ± * et
en même temps ils ont fait, en la peignant sur le mur, des représentations en treize

scènes de T'ien-tsouen=   ft; ils ont écrit avec respect un exemplaire du livre saint
Pen tsi king *DU ,DI et dix chapitres du livre saint Tou jen king3 j .A Dff ; par ces oeuvres méritoires, ils ont présenté du bonheur à la personne sainte (de l'empereur).

1'. Cf. p. 78, ligne 18.

1". D'après le T'ang'houei yao (chap. L, p. 7h), le temple Hong-tao MIR était à Tch'ang-ngan

(Si-ngan fou), dans le quartier Tsin-yi   - ;
c'était le palais qu'on- avait construit pour le roi de Yong' en 637 ; après que le roi de Yong était devenu prince-héritier, on avait fait de ce palais un temple

taoïste en 680.   •
4"'. Cf. p. 70, ligne 5.

  1. Cette indication promet aux archéologues quelques découvertes futures au sujet de l'iconographie taoïste.

  2. Sur mon estampage (cf. fig. 1), toute cette inscription est fort altérée et on peut contrôler si le mot A est écrit ici, comme l'indique le Tai tan, avec la graphie de l'impératrice Wou. Le Tou jen king parait être le numéro 4 du Carton taoïste de P. Wieger, le Ling pao wou_ leang tua jen Chang pin *If *Nat A. Mn ; il est cependant à remarquer que cet ouvrage a soixante et un chapitres ; la rédaction de notre inscription donnerait à entendre que le Tou jeu king n'en avait que dix. Quant au livre que le Tai tan appelle Pen 151 king, je doute qu'ilen ait bien lu le titre ; il me semble en. effet que d'après mon estampage, on doit voir le mot là où le Tai tan a vu le mot log ; nous aurions donc affaire ici au numéro 10 du Canon taoïs(e du P. Wieger, le Kao Chang yu houang pen hing tsi king jj _L le a* Z a en trois chapitres. Cependant le titre de Pen lei king 4 ((liç NE n'est pas fictif : il y a un ouvrage portant ce none qui comprenait cinq chapitres, et qui est attribué à Licou Tsin-hi SM e g, auteur de l'époque des Souci (cf. Tripitaka de Tdkyd).

Au sujet de l'importance qu'avait le Tou jen king à l'époque des 'fang, nous. relevons dans le Tang houei yao (chapitre L, p. 4") un décret ainsi

conçu : « La deuxième année tch'ang-k'ing (822), le cinquième mois, un décret prescrivit ceci : les hommes de toutes catégories qui désirent entrer en religion dans le taoïsme n'auront qu'à être capables de réciter le Lao tseu king Z . SE et le Tou jen king j Jl ; ceux qui connattront à fond d'une manière claire (ces deux livresjseront aussitôt qualifiés pour entrer en religion dans le taoïsme. Pour ce qui est du Tou jen king, ceux qui désireront le remplacer par le Houang t'ing king it ait y seront aussi autorisés. Que des ordres soient donnés aux autorités locales, en leur prescrivant d'établir des formulaires et des règlements ; qu'on fixe . un délai (en ordonnant aux candidats de s'inscrire dans _le courant du mois de la naissance ici-bas (de Lao tseu) pour demander à subir l'examen. Que l'examen soit terminé dans le courant du dixième mois. »

On remarquera dans ce décret la mention de la date de la naissance de Lao tseu ; cette date était le quinzième jour du deuxième mois ; en 746, l'empereur avait décrété que ce serait un jour férié, de même que le quatrième jour du huitième mois, anniversaire de la naissance du Bouddha (cf. T'ng houei yao, chap. L, p. 221). Nous constatons que la naissance de Lao tseu était parfois invoquée comme pouvant fixer un comput chronologique ; une composition de Tou Kouang-t'ing est datée de la

manière suivante :   - If* a Itf #11 fie.

« la deuxième année k'ien-tö, qui était une année keng-tch'en, le jour wou-chen qui était l'anniversaire de la descente du saint dans le monde... » Cette date correspond au 8 mars 920, • si on se rappelle qu'elle doit être le quinzième jour du deu x ième mois, et que la deuxième année k'ien-tö est la deuxième du règne de Wang Yen :E fit, second souverain de la petite dynastie deChou antérieure ui i