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0084 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 84 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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60   MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE

Cette fiche d'or, ou plus simplement de métal, est aujourd'hui perdue et on ne connaît sur elle que les témoignages ci-dessus de Ye Yi-pao et de Wou Jen-tch'en. Quoiqu'elle fût de dimensions plus grandes que les autres monuments que nous étudierons plus loin, elle se rattache certainement au même groupe qu'eux ; en effet, la grotte Lin-zvou où elle a été trouvée est, comme on va le voir, un des lieux Ts'ien Licou adressa souvent à la divinité (lu lac T'ai hou ses prières escortées par des dragons. Cette grotte était célèbre dans la religion taoïste qui la mettait au nombre de ses dix grands antres-lieux célestes -t- *04 '; elle était située dans la partie méridionale du lac T'ai-hou sur une petite île appelée le Pao chan 11t ; le Pao chan est aussi nommé la montagne occidentale Tong-t'ing 114 eg Ill par opposition à une autre île voisine nommée la montagne orientale Tong-t'ing g* tU " ; ces deux îles sont déjà citées comme des sites célèbres du T'ai-hou dans la

composition littéraire de Tso Sseu    .2(troisième siècle ap. J.-C.) sur la capi-
tale de Wou Al« et dans celle de Kouo P'o3 eIS (276-324) sur le Fleuve ILC OC Le Wou ii ki', dont la première rédaction remonte au dernier quart du neuvième siècle, dit au sujet de la montagne Pao : « La montagne Pao est à cent trente li de la sous-préfecture; au pied est un antre qui chemine' secrètement jusqu'à la base de la terre et pénètre partout ; c'est ce qu'on appelle une des veines de la terre; c'est l'antre-lieu céleste Linwou *.0. ï14 3c qui est le neuvième des dix grands antres-lieux célestes d- *

Dans le mémoire sur une excursion au Tong-t'ing de l'Ouest ei.xtma ie5, par conséquent à l'île appelée la montagne Pao, P'an Lei tit. (16461708) qui fut promu à un grade littéraire en l'année ki-wei (1679) de K'ang-hi, a décrit l'antre Lin-wou 1 t 4 : dans son récit nous relevons cette phrase : « Dans ces dernières années, un paysan dont le none de famille était Kin ~, entra témérairement dans un endroit profondément retiré de la

4. Cf. plus loin ; ch. u, 4.

4'. Cf. Ta Ts'ing yi t'ong tche, chap. Liv, p. 48 de l'édition lithographique.

t Cf. le Wen sivan ft: i reproduit lithographiquement à Chang-hai en 1890 d'après l'édition des Song regravée en 1809 par Hou 1:'o-kia A *, chap. v, p. 6".

  1. Ibid., chap. xii, p. 54.

  2. Le Wou ti Ici est mis sous le nom de Lou

Kouang-wei   fie qui écrivait sous la dynastie
Tang, au temps de l'empereur Hi tsong (874-888) ; mais, comme l'ont fait remarquer les auteurs du Sseu k'ou ts'ivan chou tsong mou (édition abrégée,

ch. vu, p. 20e), cet ouvrage a subi de nombreuses interpolations qui vont au moins jusqu'au temps de Ts'ien Licou, roi de Wou et de Yue; en outre, il est accompagné d'un recueil supplémentaire qui a été rédigé sous les Song du Nord. Le Wou li ki figure dans le Hic) tsin Cao pian **rit ât que nous ne possédons pas à Paris; la citation que j'en fais est tirée du Ta ts'ing yi loong lche', ch. Lu v, p. 48.

:i. Voyez dans la collection Siao fang hou tchai

yu ti ts'ong lch'ao /j• *.A *itk   qua-
trième section, fascicule 2, p. 133a-135". Le texte que nous citons plus loin se trouve à la page 135a, lignes 3-4.