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0113 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 113 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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LE JET DES DRAGONS   81

Le préposé au cens Lou Yen-0 AK Q; le sous-préfet Tchang Houai-tcheng

le préposé aux comptes Han Jen-thong I . j Z.

§ 15 2.

La deuxième année king-yun, le vingt-troisième jour du sixième mois (11 août 711), l'empereur avec respect se fait représenter par Yang T'ai-hi a**, religieux taoïste du temple T'ai-ts'ing3 *fg, pour brûler les parfums, et faire des offrandes dans les lieux où sont des montagnes renommées. O vous, divinité 4, vous rassemblez en vous tout ce qui est mystérieux, et vous condensez la véritable essence ; vous contenez en vous ce qui est secret, et vous réunissez ce qui est merveilleux. Vous participez à l'action ordonnatrice et nourricière du compatissant élevés; vous êtes d'accord avec l'action formatrice et équilibrante du support solide ß, Vous amassez les vapeurs et les nuages et vous leur donnez libre cours 7; vous cachez et vous éclipsez le soleil et la lune. Les cinq champignons d'immortalité 8 manifestent leur élégance ; les huit cannelliers répandent leur parfum 3. Votre sommet verdoyant s'élève à quatre-

pas retrouvé ailleurs le nom de Kia-tchou ; quant aux mots iX et 0, ils font difficulté, et la traduction « tablettes de jade et pièces de soie » est peu sûre ; nous avons vu ailleurs l'expression * * mise en relation avec des offrandes qui étaient appropriées à la destinée des personnes devant bénéficier de la cérémonie ; ici, les deux

saints . _:   , qui sont les bénéficiaires, sont l'em-
pereur Tchong tsong Ifs s et sa femme, l'impératrice Wei *.

  1. Cf. p. 78, L 14.

  2. Cf. fig. 4; stèle de l'Est, face Sud, deuxième registre ; le texte est transcrit dans le K'ieou kon lou, p.1a--", et dans le Tai tan, ch. xii, p. 9a-"•

  3. Ce temple était dans le quartier Pan-tcheng g à Tch'ang-ngan (cf. T'ang houei yao, chap. I. P. 7")•

  4. Le dieu auquel l'empereur s'adresse est le dieu du T'ai chan.

  5. Le Ciel. Le mot* a ici la même valeur que dans la phrase du Tao tö king 324.4 2 et c'est sans doute cette réminiscence qui a amené l'auteur

du Tai tan à lire 3   là où notre inscription

porte nettement ,   , (comme l'a bien lu l'au-

teur du Kieou kou 1ou). Au mot 3, le dictionnaire de K'ang-hi a fait suivre la phrase du Tao tö king d'un commentaire ainsi conçu : 3 b pq

A i   fit A   u le mot t'ing signifie « il
classe leurs formes » ; le mot Lou signifie « il

fait se réaliser leur substance a. Au mot   , le

même dictionnaire explique le mot   comme

l'équivalent de ät ; l'expression 3   signifierait

ASIE ORIENTALE. - Ill.

d'après lui ft,   « transformer et. nourrir ». Il est

ii remarquer que dans certaines éditions du Tao king, la phrase Z 2 est remplacée par la phrase j 2 2 (cf. § 54 ; Julien, le Livre de la voie et de la vertu, p. 186 ; G. Toussaint, le Tao tö king gravé sur pierre, dans 7"oung pao, 1905, p. 229236, planche n° 7, folio xxiv, ligne 5) ; mais la leçon 3 2 2 se retrouve dans le texte de Lao tseu tel qu'on le réimprime dans les collections d'auteurs non canoniques -f VF d'après l'édition

de Tchang #X, originaire de Houa-t'ing   . ; elle
se retrouve aussi dans le Tao tö king p'ing tchou 2,6K an (incorporé dans le Han wei ts'ong chou).

  1. La 'l'erre.

  2. Comme 'Jupiter « assembleur de nuages », ainsi la montagne a pour principal attribut d'être la dispensatrice des nuées fécondantes.

  3. La lecture S 1k du K'ieou kou lou est fautive; le texte de l'inscription écrit à;~.

  4. Souen Tch'o   ?, appellation Hing-kong
    (quatrième siècle de notre ère ; cf. Giles, Biog.. Dict., n° 1801), dit de même dans sa composition littéraire sur sa visite à la montagne T'ient'ai mi X.0 'ha:« Les huit cannelliers se dressent avec leur végétation luxuriante dans le givre froid ; les cinq champignons d'immortalité sont pleins d'élégance et s'étalent au matin » A U, c

1%il at 116. z A 3v   (((cf. Wen sivan,
chap. xi, p. 2" de l'édition lithographique publiée à Chang-hai en 1890). Comme l'indique le commentaire du Wen sivan, l'expression « les huit àr-

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