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0248 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 248 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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212    MEMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE

Pour chacun de ces lieux saints, Tou Kouangt'ing indique sa correspondance 1° avec l'un des cinq éléments ; 20 avec l'une des vingt-quatre périodes de l'année !ri S,, en commençant par la dix-septième ei. •en finissant par la seizième ; 3° avec l'une (dans deux. cas avec deux, dans un cas avec trois) des vingt-huit mansions lunaires ; 4° avec deux, trois ou,quatre des•soixante termes du cycle sexagénaire ; tout homme né en une année marquée d'un de ces termes relève de ce lieu saint; 5°Tou Kouang-t'ing indique ensuite la situation exacte du lieu saint; 6° les miracles taoïstes qui se sont produits en ce lieu.

Prenons pour exemple le cinquième lieu saint, le Ko-kouei-houa g il Tt. : il correspond à l'élément feu ; à la vingt-et-unième période de l'année, celle qui est appelée grande neige; à la septième mansion qui est la • mansion ki X ; les hommes nés dans les années ling-nmao, sin-mao et koueimao relèvent de lui ; il est à soixante li au Nord de la sous-préfecture de Kieou-long jL Na qui dépend de l'arrondissement de l''ong 0-(aujourd'hui préfecture secondaire de même nom, dépendant de la préfecture de Tch'eng-tou, dans la province de Sscu-tch'ôuan); son nom lui vient de ce que Ko Kouei (appelé ici Ko 1•oilg-kouei .1i Ac }I s'éleva au ciel en ce lieu. Ce Ko Kouei passe pour avoir vécu à l'époque des Tsin * (troisième siècle p. C.).

A l'époque où Tou Kouang-t'ing vivait, à'fch'engtou, le fondateur de la dynastie de Chou, nominé

Wang Kien   se trouvait être né en l'almée 847
(cf. Wou t'ai ehe, chap. Lxin, p. 4a, col. 7) qui est une: année ting-mao ; sa destinée dépendait donc du lieu saint de Ko-kouei qui était sur son territoire ; en l'année 907, celle même où il fonda sa dynastie, il avait soixante ans et c'était de nouveau une année ting-mao; il célébra une cérémonie taoïste lsiao afin de porter bonheur à sa propre

destinée **NP, **N   et il la célébra dans le lieu saint
de l'immortel Ko g 414 Tt qui était le lieu saint présidant à sa propre destinée *Ar lt. puisqu'il avait sous sa dépendance tous les hommes nés en une année tiny-mao. Tou Kouang-t'ing fut chargé dé rédiger en cette occasion l'annonce qui fut faite à la divinité et c'est pourquoi ce texte figure dans le recueil des oeuvres secondaires de Tou Kouang-ring sous le titre R **MA III T~ J (cf. Ts'ivan fang wen, chap. xmxxxvul, p. 14.458).

  1. Cf. p. 203, n. 48".

  2. Dans WIEGEn 1208, C. T., 443, p. 40" et suiv.,vers la fin de l'énumération, les mêmes divinités des fleuves sont citées : -{- Z j## 41U' o jL it * t o « les magistrats immortels des douze sources des fleuves (ho) ; les'empereurs aquatiques des neuf fleuves (kiang) ». Les douze sources des fleuves sont les douze sources des eaux qui • correspondent aux douze régions de l'empire d'après la géographie astrologique; cf. 11[H:cea,

1204, 'C. T., 431, p. 36a -{- LIPINS-FMOrt

  1. Nous avons vu (p. 198, 11.9) que cc groupe de trois divinités était chargé d'assister les cinq Pics dans l'administration du Inonde invisible.

Le dieu appelé « des neuf cieux le préposé aux destinées, le seigneur véritable » joua un rôle important à l'époque des Song parce qu'il passa pour l'ancêtre de la famille impériale, dont le nom de famille était Tchao, et à ce titre fut honoré rétrospectivement comme un empereur: « Des neuf cieux le 'préposé aux destinées, le seigneur véritable %L

âJ tt, sous la grande dynastie Song, au

temps de l'empereur Tchen-song   r, le vingt-
cinquième jour du dixième mois de la première année la-lchong-sia►ey fou (25 novembre 1008), ap-

parut ici-bas dans la salle 1 en-ngen   ,.   ; il
y eut alors six hommes véritables X A qui -se tenaient debout à sa gauche et à sa droite ; il déclara qu'il était le premier ancêtre de la famille Tchad ni. En ce temps, Wang K'in-jo E Zi (cf. Giles, Biot'. Dict., n° 2160) était premier ministre : un dé• cret fut donc rendu pour conférer (à ce dieu) le titre honorifique de « saint aïeul, pouvoir divin supérieur du Tao élevé, des neuf cieux le préposé aux destinées, divinité qui protège la vie, grand empereur »`l~s jLjcJ~l~~c * f. Ele outre oit honora s011 épouse du 110117 de

« sainte aïeule »   et on lui conféra le titre
de « impératrice grandement sainte du ciel origi-

nel » 7C jC *   lâ (cf. W IKcea, n" 1204 ; C. 'l'.,
boite 429. fasc. 2, p. 8h).

148.   iitt3t A ; ces divinités nous apparais-
sent ici comme inférieures aux S. ikk* top ; cf. p. 211, n. 143.

148'. Dans WIEcen, 515, C. T., 137, fasc. 3, p. 46", les -f th et sont mentionnés après les 114 âJ . r (que. nous allons rencontrer plus loin, pl. 9,

I. 44) et avant les jL   A

  1. t14    `;•Gomme onpeut
    le voir dans le Catalogue du P. \VIEGEa, le Canon taoïste est divisé en sept sections. Les trois premières sont placées respectivement sous le patro-

nage des trois Profondeurs   7G qui sont Tong
tchen X, Tong kinase e & et Tong chen imji* ; les quatre dernières sont placées respectivement

sous le patronage des quatre assistants   418 qui
sont T'ai hivan * &, T'ai p'ing * ÿl, Tai ts'ing

Pi et Tcheng yi iE —. L'expression E 5 Q4 *désigne donc l'ensemble des ouvrages - constituant le Canon taoïste. Cf. T'ou chou• tsi tch'eng.., section Chen yi lien, chap. cct.xxi, p. 10"-12". Quant à l'expression *ggl V„ elle parait être synonyme de. l'expression T 3'1 igt lige que nous rencontrons ailleurs (W1 EGEII, 4208, C. T., 443, fasc.1, p. 49a).

  1. Ceux qui, dans le monde des Immortels, ont les titres honorifiques de ducs, comtes, hauts dignitaires, grands officiers.