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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 |
LE JET DES DRAGONS 155
X 4 '.* ; en outre, il y a ld deux barques en bois qui sont 'superposées l'une stir l'autre, et qui sont pleines d'ossements d'immortels; elles sont à moitié appuyées sur la passerelle de la chambre, et elles ne tombent ni ne se pourrissent. A l'angle Sud de ce pic, trois angles superposés font saillie ; on peut y monter en assemblant une échelle en corde. Près du sommet du hic est l'étang 'Tien-kien J Z (Miroir du ciel) ; tout au sommet est la cavité où on jette les dragons t K ig ; l'orifièe de cette cavité est petit et tombe à pic; si on y fait descendre une corde, au bout de douze cents pieds, on atteint l'eau. Quand les empereurs successifs ont envoyé des émissaires pour jeter les objets tels que dragons d'or et fiches de jade et it tl E M Z S, c'est là que ces émissaires sont toujours allés. »
Des indications analogues se retrouvent dans le chapitre vi, p. 138-b du Won yi chan tche.
De la montagne Kouei-kou, le lieu céleste profond Kouei-hivan' sseu tchen ; il a 70 li ; il se trouve dans la sous-préfecture de Kouei-k'i, qui dépend de la préfecture de Sin.
La montagne Kouei-kou SIt re est appelée aussi la montagne Tong-yuan MN.; elle est à cent li au Sud de la sous-préfecture de Kouei-k'i, qui dépend aujourd'hui de la préfecture de Kouang-sin I&4 dans la province de Kiang-si. Une des sommités de cette montagne est nommée la hauteur de
Kouei , en avant de cette sommité, est une grotte profonde d'environ
quatre li ; la tradition veuf. que Kouei-kou tseu S . (quatrième siècle av.
J.-C.; cf. Giles, Biog. I)ict., n° 1014) y ait demeuré; c'est sans doute pour cela que la montagne elle-même est appelée Kouei-kou. La terrasse de Sou
Ts'in * et le puits de Tchang Yi 4Aigî 4, sur la montagne Kouei-kou,
rappellent aussi les noms de deux politiciens fameux de la fin du quatrième siècle avant notre ère, qui passent pour avoir été disciples de Kouei-kou tseu (cf. Ta Ts'ing yi l'ong tche, chap. CCxLII, p. 2b ).
De la montagne Houa-kai, le lieu céleste profond Yong-tch'eng t'ai-yu; il a 4.000 li i ; il se trouve dans la sous-préfecture de Yong-kia, qui dépend de la préfecture de Wen.
1. J I. est la 14citi du Canon taoïste ; sur la planche, on lit Q4 `{' « quarante ».
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