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0145 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 145 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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LE JET DES DRAGONS   109

sente seule ne pourrait pas nous décider à opter entre l'année 1010 et l'année 1016 ; et c'est, en définitive, l'année 1016 qu'il faut choisir, puisque cette date est la seule qui puisse être appelée la neuvième année de l'écrit céleste. Voici ce petit texte, tel qu'il nous est donné dans le Houa yo tche et dans le Kin ehe ts'ouei pien (loc. cit. p. 22) :

Ji4

La neuvième année, de l'écrit céleste, le dixième jour du premier mois du prin-

temps (20 février 101G), le kong fong admis au palais, Tchang Houai-pin?   ;5, a tenu
une esplanade du tao , *3 dans le sanctuaire du Pic; le kao pan admis au palais A

j l   Souen K'o-K'ieou 4if XX jeta les dragons dans la vallée de l'immortel

te 41:3; il se rencontra par hasard avec le jou nei kao p'in   q°q Li. Houai-ning
*MO, qui, venant de King-yuan {fit»X, avait reçu l'ordre de quitter son poste, et

4. Les fonctionnaires qui furent chargés à cette époque de faire célébrer la cérémonie taoïste appartenaient, comme cela résulte de plusieurs des inscriptions réunies dans le chapitre cxxvrrr du Kin cite ts'ouei pien, à l'administration appelée le nei ehe cheng (*J *S ou corps des officiers du palais; ils étaient qualifiés de « admis au palais » A ll quand ils étaient déjà entrés en fonctions : enfin leur titre était celui de nei che kao pan PI

4 A f ou de nei che kao p'in j Jlitj p,; de même ici le titre de kong fong doit être vraisemblablement, quand il est énoncé au complet, nei che kong fong j jek 4i .

2. Je ne sais si ce personnage doit être iden-

tifié avec Tchang Houai-lsö   flJ, que nous
trouverons mentionné plus loin, dans une inscription de l'année 4040, avec le titre de nei clic kao

pan du nei che cheng, admis au palais A ~9 *. j j 4 i `j S. Il est possible que Tchang ltouai-pin et Tchang Houai-tsö soient deux frères; il est possible aussi qu'ils ne soient qu'un seul et rnéme personnage, dont le nom aurait été mal lu dans l'une des déux inscriptions où il figure.

  1. L'expression Xj, t, désigne l'aire ou l'esplanade sur laquelle on célébrait certains rites taoïstes; mais cette expression a pris aussi une valeur verbale, et désigne l'acte même de célébrer ces rites ; dans ce cas, je la traduirai par « tenir une esplanade du tao», en employant le mot «tenir» comme on l'emploie par exemple dans l'expression « tenir un lit de justice ».

  2. King-yuan bien correspond à la ville actuelle de P'ing-leang fou, dans le Kan-sou.