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0202 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 202 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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166   MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE

au pied du mont Po-ma ittÀI& th, une des sommités de la montagne T'ao-yuan

cf. Chan tch'ouan tien, chap. cLxi, section T'ao yuan chan pou houei k'ao, p. 3b) ; cependant, on paraît généralement l'identifier avec la grotte T'aoyuan 44t iii} xfi, dont nous possédons de nombreuses descriptions littéraires. ( cf. Chan tch'ouan tien, chap. cLxa, section de la montagne Tao-yuan).

N. 35.

De la montagne Kin-houa, le lieu céleste profond Kin-houa tong-yuan; il a 50 Ii; il se 'trouve dans la sous-préfecture de Kin-houa, qui dépend de la préfecture de Wou. Il y a là le temple taoïste de Houang Tch'ou-p'ing qui n'est autre que Tch'esong tseu.

La montagne Kin-houa 46 est au Nord de la sous-préfecture de Kinhoua, qui constitue la ville préfectorale (le même nom dans la province de

Tchö-kiang. La grotte Kin-houa   fel est au pied de la montagne, à 30 li
au Nord de la ville (cf. Ta Ts'ing yi l'ong lche, chap. ccxxxi, p. 2a et p. lia ; Kouang yu ki, chap. x, p. 33k ).

La biographie de I-iouang Tch'ou-p'ing est exposée dans le Chen sien tchouan de Ko Hong (édition du Han Wei ls'ong chou, chap. ii, pp. lb-2''; cf. Giles, Biog. Dict., n° 850). Il ne faut pas confondre ce personnage du quatrième siècle de notre ère, qui a le surnom de Tch'e-song tseu, avec un autre Tch'e-song tseu, déjà mentionné clans les Mémoires historiques de Sseu-ma Ts'ien (chap. Lv, p. Jb , col. 8), au sujet duquel le commentateur Sseu-ma Tcheng nous dit (loc. cit.): « D'après le Lie sien lchouan, c'était le maître de la pluie au temps de Chen-Hong; il pouvait entrer dans le feu ; il se brûla lui-même sur le mont K'oucn-louen ; il s'élevait et descendait en suivant le vent et la pluie. » Cette citation est d'ailleurs manifestement fautive ; il faut la corriger au moyen du texte du Lie sien tchouan mis sous le nom de Ilouan-tch'ou tao-jen J ei A, et réédité en 1887 par le Sao ye chan

  • fang I1q ti 11; le passage relatif à Tch'e-song tseu est ainsi conçu, d'après la traduction de M. L. Laloy (Bulletin de l'Association amicale franco-chinoise, vol. V, n° 4, oct. 1913, pp. 273-274) : « Tch'e-song tseu était maître de la pluie au temps de Chen nong. En travaillant son aine et en avalant son souffle, il était devenu capable d'entrer dans l'eau sans être mouillé, dans le feu sans être brûlé. Il allait sur le mont K'ouen-Touen, et un jour s'arrêta dans les chambres de pierre (le la Reine d'Occident. Avec le vent et la pluie, il s'élevait et descendait... »

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