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0243 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 243 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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LE JET DES DRAGONS   207

traduire ; puis cette annonce est reproduite en une écriture bizarre appelée les 'chouan célestes 3C A ; elle est suivie de la u prière prononcée à propos du

signe magique »   nk et cette prière va être
elle aussi reproduite dans notre texte à la suite de l'annonce. Comme on le voit, nous avons pu mettre la main dans le Canon taoïste sur le signe magique dont il était fait usage dans le rituel du jedoe

/chai.

Le même texte se trouve aussi à la suite d'un signe magique appelé le lch'ang Cheng fou A

: (C. T., 433, fase. 3, p. 39b-40a) et d'un autre signe magique appelé Tong ki l'sing kong k'ieou k'ou kieou long kin lou * * *'g iS (C. 'l'., 433, fasc. 6, p. 35a-b).

  1. Dans C. 'f., 4:33, fasc. 6, p. 36°, on voit un dessin représentant un de ces fonctionnaires célestes : il a un costume civil et tient à deux

mains la tablette   . Nous avons remarqué plus
haut que les trois magistrats avaient sous leurs ordres une série de fonctionnaires répartis en cent vingt administrations. Au lieu de il, Jet, il serait plus correct de lire jl. g, mais la méprise est fréquente ; cf. C. T., boite 429, fasc. 2,

p. 59''. •

75'. jL (    jJ ±. Plus loin (pl. 9,
1. 7), on trouve les X 7 jJ ± qui paraissent être identiques à ceux-ci.

  1. Le sbire à tête de bœuf, qui a passé dans le bouddhisme, est en principe une divinité taoïste préposée aux enfers.

  2. Le texte est plus clair dans C. 'f., 433, fasc. 3,

p.34" :   jlf jL n   ;jj   « qu'elles profitent
de l'oeuvre méritoire opérée par l'ordre que donne ce signe magique des neuf dragons ». Il est évident que les mots jL th 4 que nous avons ici sont plus intelligibles que la leçon jLjg. du rituel, ou, du moins, ils nous montrent que cette leçon doit être considérée comme un abrégé des mots jl. lit je. 4; l'officiant souhaite que les âmes défuntes puissent naître en haut dans les cieux grâce à la puis-sauce du signe magique qu'il fait opérer en leur faveur.

77'. Pour le texte qui suit, cf. C. T., 433, fasc. 3, p. 35''•364.

77". jl+itt est vraisemblablement abrégé pour jLlit jt. a qui figure dans le titre même du signe magique des neuf dragons qu'on vient de lire (cf.

p. 206, n. 74).

7". On a vu plus haut (p. 140) que les textes véritables (tchen wen) avaient d'abord été présentés ; puis on avait offert la requête (piao) et on l'avait scellée dans une boite (p. 153) ; enfin on avait annoncé le texte des fiches de l'écrit magique d'or (kin Ion kien). C'est quand ces trois séries de documents se trouvent réunies qu'on brûle le tout Il semble bien qu'il y ait ici une première partie de la cérémonie qui s'achève.

77"". Cf. p. 496, n. 3.

77"'". Les fiches blanches sont le nom qui a été donné plus haut aux fiches sur lesquelles était écrit le signe magique des neuf dragons.

  1. A partir d'ici commence une nouvelle phase

de la cérémonie qui comporté l'annonce du texte inscrit sur trois séries de fiches destinées respectivement à la montagne, à l'eau et à la terre ; en réalité les destinataires sont ici les trois magistrats

(cf. p. 204, n. 52) et la montagne n'inter-

vient ici que parce que son élévation la rapproche des divinités célestes ; les trois magistrats sont les

divinités qui représentent les trois principes   7C,
le Ciel, la Terre et l'Eau. four chacun des trois

principes il y a une annonce du texte   3( suivie
d'une formule de prière. Ces formules rituelles paraissent anciennes et offrent de grandes difficultés d'interprétation. Pour tenter une explication, il faut comparer entre elles les trois séries de fiches et en outre les rapprocher de textes analogues qui se rencontrent dans C. 'l'., 430, fasc. 4, p. 94-b et dans C. T., 43:3, fasc. 5, p. 3" pour la fiche de la montagne ; dans C. T., 430, fasc. 1, p. 9a et dans C. 'f., 4:33, fasc. 5, p. 3b-4a pour la fiche de l'eau ; dans C. T., 430, fase. 1, p. 104" et dans C. T., 433, fasc. 5, p. 4a pour la fiche de la terre.

Dans WIEGER, 1204, C. T., 433, au commence-

ment du fascicule 5, nous trouvons des renseignements intéressants sur les fiches dans un paragraphe intitulé « paragraphe sur la présentation des fiches et le jet des dragons » > VI a *.

'fout d'abord (p. 2a) ce qu'on écrivait sur la fiche, c'était le texte véritable en caractères rouges . ft;, tel qu'il avait été révélé par le dieu

de la Primitivité originelle aux cinq Empereurs d'en haut ; il semble bien que ces textes véritables soient ceux qui sont conservés dans le livre qui est

le n° 21 de Wieger (7C   IF   3t
~CS NE) et qui malheureusement fait défaut dans la collection du Canon taoïste de la Bibliothèque nationale ; ce sont ceux qui sont reproduits ici dans les trois formules de prière il/ PA.

Les fiches (p. 3b) étaient longues de 1 pied et

2 pouces, larges de 2 pouces et 4 dixièmes de pouce, épaisses de 2 dixièmes de pouce ; quand il s'agissait de cérémonies officielles célébrées au nom de l'État, elles étaient en jade ; dans les circonstances moins importantes, elles étaient eu bois d'hibiscus fi ou de cyprès ttj•

  1. Ce début est le même dans les trois fiches, mais tandis que la fiche de la montagne est jetée dans la montagne surnaturelle t th, la fiche de l'eau sera jetée dans la résidence aquatique *IN et la fiche de la terre sera jetée sur l'autel surnaturel

  2. Ici commence dans les trois fiches un passage fort obscur ; seul celui de la fiche de la montagne peut, sans être modifié, présenter un sens intelligible; c'est donc sur lui que je me fonderai, tandis que je serai obligé de proposer des correc-