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0086 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 86 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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62   MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE

gent ; il n'y parvint pas, mais, afin sans doute de la faire connaître aux amateurs éventuels, il en tira • quelques dizaines d'estampages; plus tard, son fils- la fondit et en fitun lingot. La septième année Kia-k'ing (1802), Wong Kouang-p'ing S*21i, appellation Ilai-ts'ouen 1 ;k-t. , se rendit dans la maison de la famille Chen et obtint qu'on lui remît les quelques estampages qui restaient, car il voulait annexer le texte de ce document à son ouvrage épigraphique intitulé Kin che tsi lou it W a. Il ne fut d'ailleurs pas avare de son bien, et il donna un des estampages qu'il possédait à Yen K'o-kiun 1 11 t4, qui lui consacra une courte notice dans son T'ie k'iao kin ehe pa 0

Ill# (chap. III, p. 121)-138 de l'édition du Tsin hio hinan ls'ony chou); c'est un autre de ses estampages qui fut envoyé à Licou Chouen appellation Souei-tche ) Z, et ce dernier, dès l'hiver de l'année 1802, le

communiquait à Tchang Yen-tch'ang   ; 'Tchang Yen-tch'ang, qui
s'occupait tout particulièrement des monuments de petites dimensions, et qui avait attaché une importance extrême au brevet de fer conféré à Ts'ien Licou, ne pouvait manquer d'être vivenient intéressé par cette nouvelle découverte archéologique concernant le royaume de Wou et de Yue ; il l'étudia donc en tête de la sectiontchelc de son Kin che k'i .kW 1Z, et reproduisit intégralement la notice de Wong Kouang-p'ing de laquelle nous avons extrait tous les renseignements relatifs à la trouvaille et à la destruction de la fiche d'argent ; il fit plus et eut soin de reproduire en fac-similé l'estampage qui lui avait été soumis; grâce à lui nous avons donc sous les yeux (fig. 3) une image fidèle du texte qui était écrit en dix colonnes à l'avers. de la fiche et qui comprenait 179 mots; nous voyons le dragon qui encadrait le texte, sa tête émergeant au sommet parmi des nuages et sa queue touchant aux flots qui occupent le bas. Si on considère que l'original est irrémédiablement perdu, on estimera qu'il est fort heureux pour la science de posséder (lu moins la planche de Tchang Yen-tch'ang.

Dans le Leang tchö kin ehe tche (chap. Iv, p. 33°'D), qui fut publié en 1824, mais qui avait été composé entre 1800 et 1805, on trouve un déchiffrement, d'ailleurs correct, de ce texte ; il est probable, quoique Yuan Yuan n'en dise rien, que cette lecture se fonde sur un des estampages de Wong Kouang-p'ing.

La même origine doit vraisemblablement être attribuée à l'estampage de Tcheou Yi-p'o lAfte, appellation Tseu-kien =f , originaire de Siangt'an titi X, d'après lequel Lou Yao-yu W I (1771-1836) a fait sa transcrip-

tion dans le Kin ehe sin pien   , fO 0 (chap. xii, p.'138).