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0239 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 239 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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LE JET DES DRAGONS   203

monde terrestre et le %onde souterrain ; la foule des divinités qui habitent respectivement ces trois mondes est énumérée de manières assez diverses dans les ouvrages taoïstes (cf. WIEGER, 1204; C. T., boite 429, fasc. 2, p. 52a-58a et WIEGER ; C. T., boite 436, fase. 6, p. 1''-3°).

  1. C'est-à-dire par l'effet (les oeuvres pies accomplies dans des existences antérieures et dont

nous bénéficions dans l'existence présente, nous avons la chance de vivre à une époque où la religion taoïste est florissante;

  1. Le monde des morts et celui des vivants.

  2. Puisque nous avons reçu un édit impérial nous ordonnant de célébrer une cérémonie taoïste, nous devons nous empresser d'en donner connaissance aux divinités.

41'. Si je comprends bien, le discours 34 est le texte de l'édit impérial prescrivant de célébrer le jeune tchai et la cérémonie tsiao.

Le discours .1W est mis dans la bouche du laïque qui fait célébrer par les moines taoïstes la

cérémonie ; nous en avons la preuve dans un spé-

cimen de ce genre de pièces qui nous a été conservé dans les oeuvres de Tou Kouang-t'ing (cf. Ts'ivan l'ang wen, chap. csixxxiv, p. 41°-12a). Dans le rituel que nous traduisons, lc'discours ne peut

être que l'édit par lequel l'Empereur ordonne de

célébrer un jeûne ming-tchen pour sauver l'âme d'un de ses ancêtres; mais, comme cet édit varie

suivant les circonstances, il ne saurait avoir sa place dans un rituel qui n'admet que les parties invariables de la liturgie ; c'est pourquoi le texte du discours n'est pas reproduit ici.

41". Ce sont les moines taoïstes qui, après avoir lu le discours, prennent la parole. Comme l'atteste

ce discours, le but qu'on se propose, c'est de secourir tgi ut l'âme d'un mort en la débarrassant des souillures qui l'obscurcissent et en mettant en pleine lumière son essence PA je.

De même, le texte de discours que nous a conservé Tou Kouang-t'ing (loc. cit.), se réfère à la cé-

lébration d'un jeûne qui a pour objet de transférer (l'âme d'un mort du domaine de l'obscurité dans celui de la clarté), et de la tirer hors (des tourments), en mettant en lumière son essence

41". C'est-à-dire, en nous conformant aux prescriptions rituelles de la religion taoïste.

  1. Le jour on brûlait des parfums, la nuit on allumait des lampes; cf. Picn tch'eng louen, Trip. de TBkyd, 37, fasc. 8, p. 69'. Le Pieu tcheng Touen (ibid., p. 20°) nous apprend encore que le 1, le 8, le 14, le 15, le 18, le 23, le 24, le 28, le 29 et le 30, du premier mois, les Taoïstes prenaient un chandelier haut de neuf pieds et qu'ils y allumaient cinq feux pour dissiper les ténèbres des neuf régions obscures.

  2. L'expression   , s'appliquant aussi bien
    aux Bouddhistes qu'aux Taoïstes, me parait signifier

que les religieux faisaient la circumambulation rituelle autour des livres saints : cf. Pien tcheng Touen (Trip. de TBkyö, 37, fasc. 8, p. 34a. col. 8). Chaque mois, le deuxième et le septième'jour, on pratiqua les rites religieux et on fit lacircumanlbulation des sûtra Jen-wang et Ta-yun flja 41} 1-- E *

NA (C. T.. 137, fasc. 3, p. 3e). Le même ouvrage (ibid., p. 34a, col. 2), parlant à la fois des Bouddhistes et des Taoïstes, nous dit qu'un édit impérial de la deuxième année Icheng-kouan prescrivit que, dans tous les temples bouddhistes et taoïstes de la capitale et des préfectures provinciales, les religieux et les religieuses des deux religions pendant sept jours et sept nuits feraient la circumambulation des livres saints et pratiqueraient les rites

1,4 ;I? .

  1. Le mot ti désigne l'enveloppe qui entourait plusieurs rouleaux manuscrits et en faisait une liasse ; les découvertes de M. Pelliot à.Touen-houang nous ont apporté plusieurs de ces enveloppes et. nous permettent de voir sous quelle forme se présentait le livre chinois à l'époque des T'ang. La liasse dont il est question danß notre rituel est celle qui contenait les textes véritables jk. 5C représentés ici par le Livre des huit Réunions (cf. p. 179, 1. 9). Dans le formulaire de confession pour la cérémonie Mitai,

l on .strouve les deux phrases *A

i   o ply    o« nous avons ouvert
la liasse mystérieuse des neuf éclats et nous avons demandé à présenter le texte véritable des huit Réunions ».

  1. Les trois domaines des trois Puretés.

  2. L'officiant exprime le vœu que, après avoir assisté à la cérémonie tchai, les dieux retournent à leurs fonctions habituelles et les exercent avec la bienveillance à laquelle les aura disposés cette cérémonie.

  3. La cérémônie tsiao n'a point encore été accomplie ; c'est pourquoi il faut traduire la phrase au présent et non au passé ; le religieux taoïste expose le programme des rites qu'il est en train de célébrer.

  4. Le jeûne tchai devait être accompli pendant un nombre de jours déterminé : l'officiant rappelle donc à quelle date il a commencé et à quelle date il va finir.

48'. On trouvera plus loin (p. 204), dans le texte de la requête , une énumération parallèle ; les divinités dont il est ici questiou sont subalternes; ce ne sont pas les cinq Pics, les quatre cours d'eau, etc., hais seulement les cavaliers qui leur servent de messagers divins ; l'officiant taoïste, après les avoir employés à son service, veut les récompenser en faisant un rapport à leurs supérieurs respectifs.

48". Cf. plus loin, note 140.

48"'. Cf. plus loin, note 103.

48"". Les dieux des quatre mers sont, d'après Tou, Kouang-t'ing (dans WIEGER, 594, C. T., 155,