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Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

160   MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE

de T'ong-tch'eng Ait, qui dépend de la préfecture de Wou-tch'ang M, dans la province de Hou-pei (cf. Kouang yu ki, chap. xiv, p. 3b; Ta tsing yi tong tche, chap. ccLviu, p. 4b )

Sur Wou Mong, voyez Giles, Biog. Digit., n° 2340, et Kouang yu ki, chap. xiII, p. 1 Ja ). D'après une autre tradition (Kiang si l'ong tche, chap. VII, p. 5b ), Wou Mong, qui vivait à l'époque des Tsin, se rendit, monté sur un

tigre, dans la montagne Yao-wang   Of; à 50 li à l'Ouest de la sous-
préfecture de Fong-sin **r (province de Kiang-si), et c'est là qu'il aurait obtenu l'immortalité.

Dans la planche, le nom de la sous-préfecture de T'ang-kiun * * est fautif ; c'est T'ang-nien *IF qui était, sous les Tang, le nom de la sous-préfecture actuelle de Tch'ong-yang es, lh, qui dépend de la préfecture de Wou-tch'ang.

No 26.

De la montagne Ta-y eou, le lieu céleste profond Ta-yeou houa-miao ; il a 1001i il se trouve dans le territoire de la préfecture de Tch'en.

Il y a deux montagnes Yeou   Ill. La petite montagne Yeou ti est

à 20 li au Nord-Ouest de la sous-préfecture de Yuan-ling aiwt, qui dépend de la préfecture de Tch'en-tcheou R#11, dans la province de Hou-nan ; la grande montagne Yeou *fi, qui a un pourtour de 100 li, est à 40 Ii au Nord-Ouest de la même sous-préfecture; sur cette montagne Ta-yeou est un étang du dragon 4Ic, qui a une merveilleuse efficacité surnaturelle; quand, on l'invoque pour demander les pluies, on est aussitôt exaucé. C'est là que les taoïstes placent leur vingt-sixième lieu céleste profond (cf. Hou nan t'ong tche, chap. xxiv, p. 3b et Kouang yu ki, chap. xv, p. 29a ) ; ce lieu céleste comporte aussi une grotte dont Wang Che-long .1*Fit, de l'époque des Ming, nous a laissé une description détaillée, sans cependant. faire aucune allusion aux rites taoïstes qui ont dû y être célébrés (cf. Chan tch.'ouan tien, chap. cLxxf, section Eul Yeou chan pou houei k'ao, p. 3a-b) Sur la montagne Ta-yeou, on montre la tombe du légendaire Chan-kivan

, qui, au dire (le Tchouang tseu (cf. Legge, S. B. E., vol. XL, p. 150) refusa l'empire que Chouen proposait de lui céder. La tradition place aussi en ce lieu la résidence du vénérable Tchang Kouo * , (le l'époque des T'ang, qui est devenu l'un des huit immortels.