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0184 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 184 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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148   MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE

Ngo-mei est devenue un apanage exclusif du bouddhisme ; les croyances taoïstes qui s'y étaient autrefois implantées, ont donc été déformées ; les dragons qu'elles vénéraient, sont devenus des dénions, et c'est ce qui explique que, au cas où ils se refusent à se laisser toucher par les offrandes ordinaires, on leur jette des objets réputés impurs'. Nous assistons ici à la modification d'un rite taoïste par suite de la prédominance acquise en ce lieu par une religion rivale.

N. 8.

De la montagne Lou, le lieu céleste profond Tong-liiu yong-tchen; il a 300 li; il se trouve dans la sous-préfecture Siun-yang qui dépend de l'arrondissement (le Kiang. [L'envoyé des neuf cieux2).

La montagne Lou est à 20 li au Nord-Ouest de la sous-préfecture de Sing-tseu &P, qui fait partie de la ville préfectorale (le Nan-k'ang, dans le Kiang-si. A l'endroit où se trouve la grotte Yong-tchen ßk14, a été élevé le temple taoïste Siun-tchen kouan 4 X. lit qui, d'après le Ta ts'ing yi t'ong tche (chap. CCXLIII, p. 5b ), est à 23 li au Nord de la sous-préfecture de Sing-tseu ; à cause de la présence de ce temple, la sommité sur laquelle est la grotte, à l'Est du Wou lao fong Z.0, a été appelée le Kouan chan St

tit. Le Lou chan siao tche a Ui'l'   de 1824 (chap. viii, p. P et b) rappelle
que, d'après les livres taoïstes, cette grotte est le huitième des lieux célestes

profonds tif    ; il nous apprend en outre que, sous la dynastie T'ang,
« pendant la période tclieng-yuan (785-805), la fille du ehe-lang Ts'ai #f* )115, nommée Siun-tchen 411t et la fille du fameux Li Lin-fou** N, nommée

T'eng-k'ong   , se retirèrent toutes deux sur la montagne Lou, pour y

  1. Cf. p.106,1. 9, le passage relatif à l'impureté

des femmes.   .

  1. Les quatre mots )L 3fik   ont été omis
    dans le Chan lch'ouan lien; la phrase est, en effet, incomplète ; il faut comprendre : « L'envoyé des, neuf cieux y préside. » Cette divinité fait partie d'un groupe de trois fonctionnaires supérieurs qui sont des assistants des cinq Pics dans l'administration du monde invisible ; ces trois fonctionnaires sont ainsi énumérés dans le traité de géographie religieuse de Tou Kouang-t'ing (C. T., boite 155, fasc. 1, p. 15•-4): « Sur la montagne Ts'ing-tch'eng (5° des 10 lieux célestes profonds), le grand homme des cinq Pics, le seigneur véri-

table Hi-yi   3t A *i .44   ; il est dans

l'arrondissement de Chou j (Tch'eng-tou fou, dans le Sseu-tch'ouan) ; — sur la montagne T'ienIchou (31° des 36 lieux célestes profonds), des neuf cieux le préposé aux destinées, le seigneur véri-

table fi ) l   lt ; il est dans l'arrondisse-
ment de Chou ff (sous-préfecture de Lou-Kiang f ~, dépendant de Lou-tcheou fou a o i dans le Ngan-houei ; mais cette localisation ne s'accorde pas avec celle qui est indiquée pour le 31° des 36 lieux célestes profonds) ; — sur la montagne Lou (8° des 36 lieux célestes profonds), l'envoyé

des neuf cieux, le seigneur véritable jL   f
jt l ; il est dans l'arrondissement de Kiang it (ville préfectorale de Kieou-kiang jL tÿ, dans le Kiang-si). »