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0169 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 169 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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LE JET DES DRAGONS   133   •

présidé à la constitution de cette liste étaient prévalentcs dans le sud-est de la Chine ; si nous exceptons les cinq Pics qui étaient de droit des lieux célestes (n°82-6), nous ne trouvons qu'un seul lieu céleste dans le Chin-si (n° Il), et un seul dans le Sseu-tch'ouan (n° 7) ; tous les autres sont groupés d'abord dans le Tchö-kiang (n05 9, 10, 17, 19, 27, 29, 30, 31, 35), le Kiang-si (n°88, 12, 16, 18, 28), et le Hou-nan (n°8 13, 23, 24, 26, 34), puis, quoique en moins grand nombre, dans les provinces voisines de Hou-pei (nO8 25, 36), (le Ngan-houei (n° 14), de Kiang-sou (nos 32, 33), de Fou-kien (n°8 1, 15). La présence de trois lieux saints (n°820, 21, 22) dans la province de l'extrême-sud, le Kouang-si, paraît être une addition due à quelque initiative particulière.

Pour la série de dix, les localisations sont moins nettes et, quoiqu'elles nous ramènent, pour cinq cas sur dix, clans le Tchö-kiang (n°82, 6, 10) et. dans le Kiang-sou (nO8 8, 9), elles ne me paraissent autoriser aucune conclusion.

Étudions maintenant successivement ces deux listes telles qu'elles nous sont données par le traité de Tou Kouang-t'ing, et telles que nous les avons reproduites d'après l'encyclopédie T'ou chou tsi tch'eng.

A

La série des dix lieux célestes profonds.

La Profondeur de (la montagne) Wang-wou, Lieu céleste Siao-yeou ts'ing-hiu; son périmètre est de 10.000 li; c'est Wang Pao qui l'administre; elle est dans la sous-préfecture de Wapg-wou, qui dépend de l'arrondissement de Lo.

La montagne Wang-wou se dresse au nord-ouest de la ville de Tsiyuan hien, qui dépend de Houai-k'ing fou, dans la province de Ho-nan ; elle ligure sur la carte que nous avons reproduite ; son sommet le plus élevé est le T'ien-t'an 3c ; c'est . là, dit-on, que Kien-yuan (c'est-à-dire Houang ti) adressait ses prières au ciel (cf. Tsi yuan hien tche, chap. u, p. 18 ); c'est là aussi que Kouang tch'eng tseu, lui révéla le tao (ibid.,