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0249 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / Page 249 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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LE JET DES

DRAGONS   213

  1. Les ya-ehe sont les censeurs.

  2. Ce sont les maîtres qui président aux trente-six livres vénérables ; cf. note 37, p. 202.

  3.  1irelPit5 O. Dans un aulne texte
    (WIEGER, 1872, C. T., 458, fast. 5, p. 68a) l'invoca-

teur s'adresse à X   Offi   fiffi   010 o   Offi
* A o, c'est-à-dire « au maitre céleste et au maitre féminin, au mettre par hérédité et au maître continuateur et aux nobles femmes de ces trois maîtres ». Ce passage est obscur à cause de l'introduction du maitre féminin *

Il devient plus clair si on le rapproche d'une formule que nous relevons dans un ouvrage de 'fou Kouang-t'ing lui-même (WIEGER, 612, C. 'l'., 159,

fasc. 8, p.4.8°) :3C    4i EI   «leurs

seigneuries les trois maîtres qui sont les maitres

célestes et les maîtres féminins ». Il s'agit donc de trois maîtres qui ont tous trois le titre de maîtres célestes, mais qui, comme le marque la formule précédente, peuvent être distingués comme étant

le maître céleste, le maitre par hérédité et le maitre

continuateur, c'est-à-dire ceux-là mêmes qui sont mentionnés dans notre rituel. Qui sont maintenant

ces trois maîtres et pourquoi fait-on intervenir à côté du maître céleste un maitre féminin qui doit se répéter pour chacun des trois maîtres? Je crois qu'on peut identifier les trois Inaitres avec les membres de la famille Tchang qui sont. 'fchang Hing

lit, son fils Tchang Hing *elti et son petit-fils Tchang Lou * '; un texte du Pien icheng Touen

(Trip. Tdkyd, 37, 8, p. 66a) nous apprend en effet

que Tchang Hing était appelé le maître continuateur

M. Tchang Lou le maître par hérédité UA fo, et que les trois 'fchang étaient surnommés les trois

maîtres St H i, tandis que leurs femmes étaient surnommées • les trois dames E A t

  1.  Ces trois maîtres me paraissent être ceux. qui ont fait l'instruction d'un religieux taoïste et qui sont pour lui ce qu'étaient l' ipàdhyiiya et l'acârya pour un religieux bouddhiste. Leur disciple, une fois devenu religieux leur vouait une reconnaissance particulière ; il les faisait participer au bénéfice de toute oeuvre pic qu'il accomplissait; c'est ainsi que, dans un autre rituel (WIEGER, 1278,

C. 'l'., 458, fasc. 9, p. 6"), l'officiant souhaite agir d'abord pour le bien de l'Empereur et de ses ministres, et pour celui du préfet et du sous-préfet dont dépend la localité, puis pour celui de ses maitres des livres saints, des registres et de salut

J& kk 1 M et aussi pour celui des hommes à la résolution profonde qui.ont étudié avec lui, pour ses parenté aux neuf; degrés, etc. — Dans ce même' rituel (WIEGER, 1278, C. T., 458, fasc. 9, p. 2" à3a), l'officiant commence par une invocation à ses trois maîtres qui sont sans doute censés être morts: «Je pense à mon maitre des livres saints NE, en quelque lieu qu'il se trouve; de coeur je l'adore et je one prosterne par trois fois ; je souhaite que mou

maitre obtienne le Tao des immortels et que moi-même je m'élève jusqu'au salut. Je pense à mon maitre des registres th fie, en quelque lieu qu'il se trouve ; de coeur je l'adore et je me prosterne par trois fois ; je souhaite que mon maitre devienne un Immortel volant, qu'il m'ouvre le salut, que mes parents de sept générations, tant hommes que fem• • mes, montent promptement au paradis, que j'obtienne l'essence du Tao et que je m'élève jusque dans le domaine où il n'y a plus de formes corporelles. Je pense à mon maitre de salut f 0, en quelque lieu qu'il se trouve ; de coeur je l'adore et je me prosterne par trois fois ; je souhaite que mon maître s'élève au salut et monte en haut jusque parmi les Immortels élevés, qu'il m'ouvre la délivrance des cinq voies et des huit difficultés, que mon non.' soit inscrit dans la liste des Immortels et que je devienne un homme véritable ,I. — Dans le rituel que nous traduisons en ce moment, il est probable que l'officiant, qui considère les trois maitres comme ayant pris place dans le panthéon taoïste et comme appartenant à la haute antiquité, ait en vue, non pas ses maîtres personnels, (nais tous ceux qui furent, à l'égard des religieux taoïstes tant passés que présents, leurs maîtres des trois catégories; ils constituent alors ceux que nous voyons appelés dans une autre énumération (WIEGER, 120E, C, 'l'., fasc. 1, p. 10" et suiv.) les a NI 7dj tk jit A « les hommes véritables ayant pris place dans la hiérarchie, maîtres des livres saints, des registres et de salut. » Dans W1EGER,1201, C. T.; 431, fasc. 6, p. 6", ils sont appelés les ±t/10111.1--.101% 11.

455. E Si a i ; cf. WIEGER, 515, C. T., 137, fasc. 3, p. 29"-30a et une composition .littéraire de Tou Kouanâ t'ing, dans Ts'ivan yang wen, chapitre xuxxxrv, p. 16a.

  1. Dans une section du Tao men k'o fan con-

sacrée au culte de Tchen-wou   au Sseu-
tch'ouan (WIEGER, 1208, C. T., 444, fasc. 8, p. 6", nous lisons : « Lorsque Tchen-wou descend parmi les honimes, il a les cheveux épars et les pieds nus et il a une épée dont il pourfend les mauvais génies ; il commande aux filles de jade des six tint' ;t T --.k, aux huit généraux qui tuent 11 fk ji *, aux douze généraux divins préposés aux si-

gnes magiques des six kia    a g   I,
s..»

156'. Sur les vingt-quatre gouvernements -F al ta, qu'on appelle aussi les Vingt-quatre transformateurs, cf. note 145.

  1. Cf. W IEGER,1277, C. T., 458, fasc. 8, p. 3a où la première catégorie de dieux que l'officiant fait sortir de son corps est ainsi désigné : .

YjJ *p~   Ili tiS'A~,S~} (lisez le) Yjl fk iliS ÏS
lkO A~IF41&&.0116kAalt o.

« Dépendant de tel gouvernement, les grands généraux qui établissent leur insigne de délégation et surveillent les actions méritoires, ceux de la sec-