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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0008 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 8 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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VI   AVANT-PROPOS

rendu des recherches qu'ils ont menées d'accord avec nous, les deux premiers dans le voisinage de Jelâlâbâd et de Hadda ainsi que du vieux Kâbul, le troisième en Bactriane et au Kapiça. Jointes à leurs publications déjà parues sur Ghaznî (Syria, t. VI, 1925, p. 58 et suiv.) et les Antiquités bouddhiques de Bâmiyân (1928), ces notices auraient mis à jour l'exposé des travaux de la Délégation depuis le début de 1922 jusqu'à la fin de 1925, date à laquelle s'arrête la période couverte par le présent volume. Ils nous ont du moins autorisés à signaler au passage leurs trouvailles et à utiliser leurs conclusions. On trouvera, dès à présent, un bref historique de leurs missions particulières tant dans les pages qui vont suivre que dans les notes publiées par M. A. GODARD à l'occasion d'une Exposition de récentes découvertes et de récents travaux archéologiques en Afghânistân... (Musée Guimet, le 14 mars 1925) et les conférences données par M. J. HACKIN à la Maison franco-japonaise sur l'CEuvre de la Délégation archéologique française en Afghânistân (Tôkyô, 1933). De son côté, notre confrère, M. Paul PELLIOT, nous a rendu le grand service de lire notre manuscrit avant l'impression et de vérifier à notre usage plusieurs passages de Hivan-tsang.

Nos remerciements sont également dus à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, à la Société des Fouilles archéologiques et à Emile SENART, qui ont bien voulu subventionner notre mission ; à l'Université de Paris, qui a autorisé notre longue absence ; à la Commission archéologique d'A f ghânistân et au Centre de la Recherche scientifique qui se sont intéressés à la publication, longtemps retardée, de notre rapport. Enfin et surtout, notre reconnaissance reste acquise au Gouvernement afghan, dont la gracieuse invitation et la constante bienveillance, conditions indispensables de nos recherches, nous permettent d'apporter au bout d'un siècle ce supplément à l'Ariana antiqua de H. H. WILSON (Londres, 1841).

P.-S. — L'Avant-propos et le texte du présent travail ont été conservés tels qu'ils avaient été arrêtés avant septembre 1939. On n'y trouvera donc aucune allusion — sauf peut-être par anticipation — aux événements considérables qui se sont produits depuis lors, tant en Asie qu'en Europe. Mais nous ne croyons pas pouvoir clore cette préface sans payer notre tribut de profonds regrets aux deux meilleurs ouvriers de l'archéologie afghane, disparus ensemble dans la tourmente, M. et Mme J. HACKIN.