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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0038 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 38 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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GEOGRAPHIE

DE LA ROUTE

  1. (Do). M. R. FURON, l'un des trois premiers professeurs du Collège franco-afghan de Kabul, a suivi ce sentier et l'a décrit dans son livre sur l'Afghanistan (Paris, 1926), p. 11912r, avec une photographie en face de la page 129. Au cours de ce voyage il a complètement bouclé le circuit dont il est question supra à la p. 19.

  2. (P. 2o). J. WooD, A Journey to the Source of the River Oxus (2e éd., Londres, 1872), p. 118 et suiv. Il appelle indistinctement les deux passes de Bajgah et du Salang, et la rivière qui y mène, du nom du village de Parvân, situé au débouché Sud de cette vallée latérale, droit au N. de Kabul. Il parait avoir finalement bifurqué • au Nord-Ouest • vers la passe de Salang, qu'il appelle Sir-i-Lung et le Major Leech, Sal-aulang; mais bien qu'on fût au début de novembre (1837) il était déjà trop tard dans la saison et un ouragan de neige bloqua le passage. Wood revint donc sur ses pas pour prendre la route de Bâmyân par le col d'Hajigâk; il rentra de son expédition par la passe de Khâvak (ibid., p. 272). — Sur les e sept passes s, cf. BAava, trad. P. de C., I, p. 284.

  3. (P. 22). Bien entendu, c'est le tracé général de ce sentier

qu'emprunte à présent depuis Doshi la route nouvelle signalée à la note 3 supra.

  1. (Do). Après M. Furon (cf. note 4) la haute vallée du Panjshir a été également descendue par M. J. Barthoux. S. (P. 23). MARCO POLO, ch. xxIx; éd. Yule', I,

P. 158-9.

9. (P. 24). Pour le détail des étapes de la route de Kabul à Balkh (1923) voyez l'itinéraire que nous avions préparé pour l'usage particulier des membres de notre mission et qui a été publié à notre insu dans la Géographie, XLII, 1924, p. 147-161.

1o. (P. 26). V. pour des vues de Bâmyân les planches des tomes II et III des Mémoires de la Délégation arch. franç. en Afghanistan.

  1. (P. 27). Cf. supra, p. Io et infra, p. 49. La jonction des deux routes se fait entre les s étapes de Gardan-Dîval et de Jaoqol sur le versant Ouest de la passe d'Unai.

  2. (Do). C'est aux abords de Syâh-Gird qu'en 1938 M. J. Carl, architecte de la Délégation, a fait les curieuses trouvailles de Fundugistân.

Ill. — LA DESCENTE DU PLATEAU IRANIEN.

Au-dessous de la jonction des trois routes de Bâmyân, du Salang et de Khâvak s'étend en effet, entre les deux massifs inhospitaliers du Kâfiristân (aujourd'hui le Nfiristân) et de 1'Hazârajât, l'unique région spacieuse et féconde qui s'épanouisse au pied du versant Sud de l'Hindfikush. Son superbe cadre montagneux dessine une sorte de trapèze allongé mesurant une centaine de kilomètres dans sa direction Nord-Sud et de quinze à trente kilomètres de large. Au Nord son petit côté s'abutte à la grande chaîne éternellement « blanche »; les côtés latéraux et la base rentrent dans la catégorie des montagnes « noires », c'est-à-dire de celles dont les neiges fondent entièrement au soleil d'été : encore celles de Paghmân, à l'Ouest, qui atteignent couramment 4.000 mètres, n'achèvent-elles de noircir qu'en juillet. Cette sorte de grand bassin, aujourd'hui asséché, dont l'altitude varie de seize à dix-huit cents mètres, est partagée par une rangée de petites collines en deux cuvettes inégales; la septentrionale, de beaucoup la plus vaste en même temps que la plus creuse. et la plus fertile, est surtout arrosée par le Ghorband et le Paiïjshîr; la méridionale par le Kâbul-rfid et le Logar. Toutes deux se prêtent admirablement à la culture des céréales et des arbres fruitiers; le produit de leurs vignobles et de leurs vergers s'exporte en grande quantité dans l'Inde. Sur les pentes exposées à l'Est, les empereurs moghols avaient créé, tout comme au Kaçmîr, de magnifiques jardins, aujourd'hui en ruines, mais encore ombragés par les platanes qu'ils ont plantés; et cette tradition a été reprise à Paghmân par la cour afghane. Du côté d'Istarghij et d'Istâlif le dasht lui-même est couvert de plantations d'arbres de Judée (arghavân), protégés par d'anciennes et justes lois. Quand la couleur pourpre et l'odeur suave de leur floraison printanière agrémentent le panorama de la vallée enchâssée dans ses montagnes, on comprend que Bâbur ait pu écrire dans ses Mémoires (1):« Je ne sache pas qu'il soit au monde un lieu qui puisse rivaliser avec celui-ci quand les arghavân sont en fleur. » L'été est chaud, mais garde ses nuits fraîches. L'hiver, froid mais ensoleillé, est celui de nos stations alpestres. Le seul inconvénient reconnu du climat (il est signalé par Hivan-tsang) est que, telle notre vallée du Rhône par le mistral, la partie septentrionale du pays est fréquemment balayée par la bise.

Mais nous ne sommes pas venus ici pour admirer le paysage; et déjà d'autres considérations, d'ordre plus prosaïque, réclament notre attention. L'importance économique de la région n'est