[Le deuxième chapitre de la deuxième partie se divise en deux paragraphes. Le premier est consacré aux ruines qui jalonnent la rivière de Khulm, en particulier d celles de Haibdk. Le second condense les observations laites dans le bassin du Kunduz-daryd et corrige sur certains points, d la Lumière du tome II des Mémoires de la Délégation archéologique française en Afghânistân, les impressions rapportées d'une première visite faite d Bdmydn en novembre 1922.]
I. - LES ANTIQUITÉS DE LA VALLÉE DU KHULM.
[Nous avons décrit ci-dessus-(p. 24 s.) l'aspect physique de la vallée de la rivière de Khulm : il nous faut à présent énumérer brièvement les principaux vestiges archéologiques relevés le long de son cours. L'intérêt qui s'attacherait à une prospection, aussi prompte et complète que possible, des tumuli du vieux Khulm a déjà été signalé (p. 115). Entre Tâsh-Qurghân et Doâb-éShâh — c'est-à-dire depuis l'entrée dans la plaine bactrienne jusqu'au pied de la chaîne septentrionale de l'Hindûkush, que l'on franchit au Qarâ-Kotal — on compte six étapes. La plus importante de beaucoup par le chiffre de sa population comme par le nombre de ses anciens monuments est le bourg de Haibâk, lequel devrait d'ailleurs son nom aux « idoles » que les Musulmans y ont trouvées et détruites (I). Plus en amont, entre Rûi et Doâb-é-Shâh, la vallée contient les remarquables ruines de Dokhtar-é-Naushirvân; et enfin tout près de la tête de la rivière, la curieuse caverne de Qaleh-Surkh.]
QALEH-SURKH. - Nous avions pris la précaution, avant de quitter Kâbul, de faire demander par la voie officielle aux gouverneurs des districts que nous devions traverser, une liste des vestiges archéologiques connus de leurs administrés. Aussi, dès notre arrivée à Doâb-é-Shâh, le jeudi 29 novembre 1923, le hdkim vint-il nous faire ses offres de service pour nous aider à visiter le site de Qaleh-Surkh, où la note administrative signalait « une grotte contenant des maisons et des ossements humains ». La distance, nous assura-t-on, n'était que de trois krur ; mais le mehmanddr, homme d'âge et d'expérience, nous prévint charitablement qu'en montagne les krur font toujours des petits. Le lendemain matin, nous reprenons donc à nouveau et en sens inverse, le bout de route plate déjà parcouru la veille; mais arrivés au pied de la première côte du Qarâkotal, nous la laissons sur la droite pour remonter le haut cours de la rivière qui, à cet endroit,
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