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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0177 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 177 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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EXPLICATION DES PLANCHES   167

La photo. c, prise également dans la première chambre mais à angle droit de b (vers le Nord au lieu de l'Ouest), montre la décoration en plâtre de la chambre transversale. On aperçoit au fond le couloir du second escalier, celui du Nord.

Fig. d. — Vue de la citerne Est, attenant au sous-sol, après déblaiement. On remarquera dans la paroi Nord les rainures laissées par les troncs d'arbres jadis encastrés dans la maçonnerie, et, sur le haut des murailles, les trous très rapprochés où s'engageait l'extrémité des fortes solives qui soutenaient le plafond (cf. p. 107). Le Jarsh ou parvis du fond, également exécuté en briques revêtues de mortier, était sûrement étanche de même que les parois. Au premier plan à d. on aperçoit un contrefort massif bâti après coup pour consolider la muraille de d. qui menaçait de céder sous la poussée extérieure. C'est au niveau supérieur de cette muraille que nous avons trouvé, encore en place, le déversoir de pierre dont la présence achève de confirmer l'hypothèse que nous avons bien affaire à des citernes. Le mur de g. sur lequel se tient un de nos compagnons afghans, formait la séparation entre les deux réservoirs.

PLANCHE XVI

Nous avons réuni sur la pl. XVI les meilleurs fragments décoratifs trouvés dans les fouilles du séraï de l'Arg.

Fig. a.—Vue d'une des alcôves de la chambre octogonale représentée sur la pl. XIV a (cf. fig. 28). On distingue sur la paroi des restes de décoration peinte, et sur les débris tombés à terre des motifs en damier ou en rinceaux.

Fig. e. — Fragments (en place) de la plinthe de pierre de taille, haute d'environ o m. 6o, dont il est question p. 109; ils gisaient adossés aux substructions du mur extérieur Sud du sérai, entre les deux portes de d. (cf. fig. 28).

PLANCHE XVII

Fig. aet b. — Vues du chantier n° 2, situé à la pointe Sud-Est du promontoire de l'Arg (cf. fig. 26 et 27). La photo. a représente le versant oriental de la falaise avec ses trois étages de constructions et à g. l'espèce de rainure par laquelle se déversait l'eau du hammâm (cf. p. 104). La photo. b est prise à partir de la seconde chambre de la seule casemate que nous ayons vidée et dans la direction de la porte d'entrée. On remarquera à g. de celle-ci l'amorce d'un pendentif destiné à faciliter le passage du plan carré de la chambre à sa couverture en coupole. Dans le coin de d. au premier plan un débris décoratif engagé dans la maçonnerie achève de prouver que celle-ci — comme c'est le cas pour toutes les bâtisses du Balkh actuel — était déjà faite avec des briques réemployées.

Fig. c. — Vue de l'angle Ouest du chantier n° 3, situé tout contre le rebord occidental de l'Arg (cf. fig. 26). Sur la g. deux coolies vident leur civière au haut d'un cône de déblais, et au fond on aperçoit la même portion du Bâlâ-Hisâr que sur la photo. 2 de la pl. IX-X c.

Fig. d. — Débouché sur le versant oriental de l'Arg du tunnel-égout dont il est question p. 104 : la rigole destinée à l'écoulement des eaux est bordée de deux sortes de trottoirs permettant la circulation. A d. un double métre donne l'échelle.

PLANCHE XVIII

Fig. b et c. — Fragments de frises ou de plafonds en stuc ornés d'entrelacs et de feuillages stylisés, provenant des déblais des chambres et des citernes : tous étaient peints en bleu, rouge et or. (Le bleu était tiré du lapis-lazuli dont nous avons encore ramassé dans les décombres des morceaux de rebut, notamment sur le chantier no 2.)

Fig. d. — Fragments divers rapportés au Harem-sérai où ils ont été déposés. De part et d'autre, en bas, deux jarres, et au centre un débris du col de celles dont il est question p. zo8. Sur la première marche du perron, au centre, une dalle de marbre d'environ o m. 45 de côté (un double décimètre est posé dessus), décorée en creux d'une rosace et trouée en son milieu de quatre petits orifices, pour laquelle nos compagnons afghans nous ont aussitôt donné le nom de tasht-nâv (bassin percé) ; comme elle était placée au niveau du sol et reposait au-dessus de grands vases de terre défoncés à dessein pour faciliter l'écoulement des liquides, mieux vaut laisser au lecteur le soin d'en imaginer l'usage (peut-être simplement un évier). De chaque côté, provenant de l'escalier souterrain, un bout de colonnette et un balustre de marbre d'albâtre ont probablement appartenu jadis à un trône (takht) de cérémonie.

BALKH : LE FORT (BALA-HISAR)

Les deux photo. réunies en a donnent une vue panoramique de la partie médiane de l'enceinte oblongue du Fort. Prises du haut du rebord même de l'Arg, elles découvrent les premiers plans qui restaient cachés sur la pl. IX-X c. C'est ainsi qu'on aperçoit sur la g., près de l'un des deux platanes rabougris qui représentent toute la végétation actuelle du Bâlâ-Hisâr, l'excavation carrée où la tradition locale voit un ancien étang, lequel aurait été bordé du côté de l'Est par la « Trésorerie ».

Au fond de la photo. de g. de a se montre la curieuse ruine terreuse qui se voit plus clairement en b. Elle se dresse à peu prés au centre du Fort et est composée comme les stûpa d'énormes briques crues, dont les dimensions attestent l'antiquité; mais rien ne donne à penser que ce soit les restes d'un monument bouddhique. A force de fournir de la terre battue en guise de mortier pour les édifices de briques cuites de l'époque musulmane dont les débris considérables (nettement visibles en a) s'étendent entre elle et le versant Nord de l'Arg, elle ne présente plus qu'un aspect informe.