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0130 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 130 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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I20

L'ARCHÉOLOGIE DE LA ROUTE -

trajet de Kâbul à Balkh en même temps que le prochain achèvement du chemin de fer russe de Termez mettra Balkh à quinze jours de Paris : bref, admettons pour un instant que l'activité de nos successeurs cesse d'être paralysée par la difficulté des communications, le caractère précaire de nos installations de fortune et le lourd fardeau du change : de quel rendement ne deviendrait-elle pas aussitôt capable ! Je ne veux pas escompter l'avenir ni vous parler des pays restés inexplorés tels que l'Arachôsie et la Drangiane, autrement dit la région de Kandahâr et le Séistân; mais les fouilles que nous avons amorcées en mars-avril 1923, avec M. et Mme Godard, près de Nagarahâra et de Hadda, et celles que M. Hackin vient de faire en décembre dernier à Païtâvâ dans le Kôhistân de Kâbul garantissent d'avance à nos musées une abondante moisson. De Bâmyân, de Haibâk, de Ghâznî vous n'avez encore reçu que de simples prémices; et enfin du vieux Khulm, sinon de Balkh même, il vous est toujours permis d'attendre du nouveau. Tout cela, j'en conviens, n'est encore que peu de chose; mais tout cela n'est pas rien, si l'on consent à se souvenir que c'est le fruit de recherches qui n'ont duré que trois années et qui couvrent à peine le quart de l'Afghânistân.

I. (P. 55). Il s'agit de l'itinéraire mentionné supra, note 9 de la p. 24 et qui ne fut expédié à Paris que le zo février 1924.

  1. (P. 57). Nous avons lu depuis dans W. MOORCROFT, Travels, II, p. 494 : s There is no relics of antiquity... s. Cf. J.-P. FERRIER, Voyages 2, I, p. 387 et suiv.; Al. BURNES, Travels s, p. 204; Major C. E. YATE, Northern Afghanistan, p. 255-26o.

  2. (Do). V. Art g.-b. du Gandhdra, II, p. 635-6.

  3. (P. 58). Cf. infra, p. 139 et suiv.; p. 152 et suiv.

  4. (P. 62). En fait il était satrape de Parthie (F. H. WEISSBACH, Die Keilinschriften der Achdmeniden, p. 43); l'Hystaspès, qu'HERoDorE (VII, 64) nomme comme étant satrape de Bactriane, était le fils de Darius Pr et portait comme de coutume le nom de son grand-père.

  5. (P. 66). Cf. MARCO Polo (éd. YULE 3), ch. xxvn; Les Mérites de Balkh (1214), ouvrage du Sheikh-ul-Islam

SAFI-AD-DIN, dont l'original arabe est perdu, mais dont une version persane est publiée en partie, avec des notes, dans le t. I de la Chrestomathie de Chr. Schefer; IBN-BATUTA, Voyages, iv, p. 59 et suiv., etc.

  1. (P. 74). Al. BURNES, Travels s, II, p. 204-5.

  2. (Do). Prière de se reporter supra, p. 6 et p. 13 et suiv.

  3. (P. 76). L'envoyé chinois Tchang K'ien mentionne tout naturellement ces fortifications. Nous ne saurions admettre,

avec W. W. TARN (The Greeks in Bactria and India, p. 121

et 299), que la coutume d'entourer les villages de murailles ait été introduite en Bactriane par Alexandre : elle date, à

notre avis, du premier essai d'établissement sédentaire dans

toute la région (Cf. J. As., juillet-sept. 1938, p. 516). - Il ne faut d'ailleurs pas oublier l'existence en Oxiane, par-dessus

la masse amorphe des paysans et boutiquiers dont parle Tchang K'ien, d'une aristocratie iranienne qui jouera son rôle historique dans notre III° partie.

Io. (P. 79). Cette raison, hâtons-nous de le reconnaître, n'est pas en soi suffisante; bien des peuples (et pas seulement

en Asie) ont eu jadis une grande architecture qui seraient aujourd'hui incapables de renouveler le même effort créateur : mais ici, bil apparemment le présent ne fait que continuer le passé, l'argument garde quelque valeur probante.

11: (P. 8o). BABUR, Mémoires, trad. Pavet de Courteille

(I, p. 99 et II, p. 229); trad. A. S. Beveridge, p. 77 et 52o.

  1. (Do). E. RAPSON, Indian Coins (Strasbourg, 1898), p. 5-6 et cf. Cambridge Hist. of India, I, p. 545.

  2. (P. 82). Négligées, elles l'étaient au moment de notre passage en 1921 ; mais depuis la création du Service archéologique de l'Iran, sous la direction de M. André Godard, elles ont cessé de l'être.

  3. (P. 83). Cf. supra, la note 3 à la p. 14.

  4. (P. 84). HIUAN-TSANG, Mémoires, trad. Stan. J., I, p. 3o; S. B., I, p. 44; Th. W., I, p. Io8; Biographie, trad. Stan. J., p. 64-5; S. B., p. 49. - YI-TSANG, les Religieux éminents, etc., trad. Ed. Chavannes, p. 23 et 48.

  5. (P. 85). HIUAN-TSANG, Mémoires, J., I, p. Io3; B., p• 97: et Biogr., J., p. 77; B., p. 59).-FA-HIEN, trad. S. B., p. xxxiv.

  6. (Do). Pour les quatre mentions de nava-karmika déjà relevées dans les inscriptions du Nord-Ouest de l'Inde, prière de se reporter à l'index du vol. II, part I, du Corpus Inscriptionum Indicarum (Sten KoNow, Kharosthf Inscriptions, Calcutta, 1929).

  7. (P. 88). Les relevés servant de base aux fig. 22-25 ont été redessinés en vue de leur publication par M. Bezacier, architecte, actuellement membre du Service archéologique de l'École française d'Extrême-Orient, à Hanoi : nous lui en exprimons toute notre reconnaissance.

  8. (P. 99). Cf. supra, p. 14.

  9. (P. 104). Ces débris et les quelques fragments de marbre signalés p. 109 et représentés sur la pl. XVI d, nous ont été depuis remis en mémoire en lisant ce que dit MARCO Poix) (ch. xxvn, éd. Yule s, I, p. 151) des « painted walls traced with azure a et des palais de marbre ruinés qu'il a encore vus à Balkh. - Signalons également pour les curieux une grande brique carrée portant le diagramme représenté sur la fig. 31 : c'était une sorte de damier sur lequel on jouait avec des jetons. - Pour les autres trouvailles de Balkh, voir aux appendices.

  10. (P. 113). Ce pronostic s'est réalisé (cf. supra, p. 23).

  11. (P. 115). HIUAN-TSANG, Mémoires, J., I, p. 32-4; B., I, p. 46-8; W., I, p. III-2.

  12. (DO). Le rapport sur Bâmyân, paru dans le J. As. d'avril-juin 1923, se trouve résumé ci-dessous, ch. n, p. 129 et suiv. Les rapports sur le Kapiça, le vieux Kabul, Nagarahâra et Hadda sont pour la première fois publiés dans le ch. In, infra. - Pour l'itinéraire de Kâbul à Balkh, cf. supra, note 9 de la p. 24. - Enfin, les notes archéo-