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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

LES ANTIQUITÉS DE LA VALLÉE DU KHULM   125

tout le paysage de la vallée et attiré de très loin les yeux des voyageurs arrivant du Nord. Bien qu'il ne soit jamais sorti de sa gangue, il fait déjà impression par la somme de travail que sa mise en chantier a dû coûter comme par la hardiesse de sa conception première. Il ne manque pas, en effet, dans l'Inde, surtout dans l'Inde occidentale, de « topes » sculptés à même le rocher : seulement ils sont de taille relativement petite et généralement enfermés dans des hypogées;

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Fig. 32. — LES ANTIQUIT$S BOUDDHIQUES DE MAIBw"K.

I. Plan et élévation du stûpa. — 2. Plan et coupe de la grotte no 2.
3. Plan de la grotte no 3. — 4. Plan de la grotte no 4.

au moment où l'on excavait la chapelle dans le flanc de la falaise, on ménageait simplement à l'intérieur le volume de pierre nécessaire pour y tailler ensuite un stûpa. Le monument de Haibâk procède d'une formule toute différente, bien qu'elle soit issue de la première et d'inspiration également indienne. On sait comment les Indiens, à force de creuser des sanctuaires souterrains dans le roc à l'imitation des grottes naturelles, ont fini par concevoir l'idée de faire la même chose en sens inverse et de façonner extérieurement le roc en forme de sanctuaire à ciel ouvert. Pour ce faire, il était nécessaire et suffisant, si l'on ne disposait pas de rochers isolés comme aux « Sept Pagodes » voisines de Madras, de détacher de la masse d'une colline, par de profondes tranchées,