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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0041 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 41 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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LA DESCENTE DU PLATEAU IRANIEN   31

avait, nous dit-il, « marché vers l'Est à travers une succession de montagnes et de vallées » pour gagner Nagarahâra par le Lampaka, c'est-à-dire le Laghmân; et en effet c'est du côté de l'Est que le lac jadis formé par le drainage du versant sud de l'Hindûkush a percé sa ceinture de montagnes et trouvé son déversoir dans le cours inférieur du Panjshîr. Mais quoi, il aurait donc fallu admettre que Hivan-tsang et avant lui Alexandre eussent totalement négligé, en se rendant dans l'Inde, de visiter, fût-ce au prix d'un grand détour, une ville aujourd'hui citée dans les plus élémentaires manuels de géographie ?... Plutôt que d'examiner une supposition aussi choquante,

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on n'a pas craint d'écarter péremptoirement toute possibilité d'une issue du côté de la trouée du Panjshîr (5), pour la raison que la basse vallée de cette rivière est absolument impraticable, ce qu'elle est en effet. Mais ceux qui parlaient ainsi n'ignoraient apparemment qu'une chose, c'est que la vieille route de Kâpiçî à Nagarahâra par le Lampaka ne suit pas en fait le talweg du Panjshîr; et ils n'en oubliaient qu'une autre, c'est que la route de Kâbul à Jelâlâbâd ne suit pas davantage (au moins jusqu'à présent) le talweg du Kâbul-rûd. En fait, nous avons constaté par expérience personnelle que, de ces deux routes, la première, beaucoup plus directe, présente plutôt moins de difficultés que la seconde; mais, par pure aversion de la chicane, nous sommes prêts à admettre que, dans tout procès qu'on voudrait instituer entre elles, un arbitre impartial les renverrait dos à dos. L'une d'elles a simplement mieux répondu jadis, et l'autre répond mieux aujourd'hui aux nécessités et aux commodités de l'heure. C'est ce qu'une description sommaire de l'une et de l'autre va rapidement établir pour toutes les deux (cf. fig. 7).

DE CHÂRIKÂR A JELALABAD PAR KABUL. — Il va de soi que, de nos jours, aucun tracé

de route ou de chemin de fer ne saurait laisser de côté la capitale actuelle du pays; mais où avez-

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Fig. 7— DE BAMYAN A JELALABAD.