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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0176 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 176 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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166   EXPLICATION DES PLANCHES

PLANCHE XII

Les photo. a, b, c représentent trois moments de l'élargissement en carré et de l'approfondissement de la grande tranchée (cf. fig. 26) entre février et avril 1925. Au premier plan de b, l'ouvrier du milieu coupe le dur massif de terre battue à l'aide d'une houe au tranchant aiguisé (tesha); celui de d. tient à la main une pelle (bêl). Au premier plan de a la civière (zambêl), déposée à terre, reçoit son chargement de déblais. Au second plan, en a comme en b, des porteurs reviennent à vide de la décharge. Tels étaient les éléments constituants de nos équipes, et la nature primitive de leurs instruments justifiait pour une part la lenteur désespérante des travaux.

Sur la photo. a des branchages recouvrent l'orifice du foragç qui nous avait conduit à la découverte, à 16 mètres de profondeur, des deux grandes amphores dont il est question à la p. xo8. Sur b on voit pointer à g le revêtement en briques cuites d'un puits ruiné qui peut expliquer la présence de ces jarres à un niveau bien inférieur à leur date. Sur c les débris de ce puits ont été dégagés sans autre résultat.

La photo. d montre un exemple typique des épaisses couches de cendres, reposant ordinairement sur des lits de décombres, qui viennent périodiquement rompre la monotonie des parois de terre battue et représentent le plus clair de ce qui nous reste pour l'instant du passé de Bactres (cf. p. iii).

PLANCHE XIII

Les quatre planches suivantes sont consacrées au dégagement des édifices subsistant immédiatement sous la surface du quadrilatère Nord de l'Arg.

La vue de a est prise vers le Nord de l'embrasure de la porte qui est indiquée sur le plan de la figure 26 entre le chantier du Nord et le chantier n° 2, et qui figure ici-même en haut et à g. de b. Dans le coin inférieur d., on aperçoit les porches qui s'échelonnent au bas du plan de la figure 28 (cf. pl. XIV b). A la mi-distance se creuse le trou noir de la grande tranchée, tandis que sur la d. va et vient la procession des porteurs de civières, dont les deux plus éloignés déversent leur charge sur le haut d'un des cônes de déblais représentés sur la pl. VII b. Au fond on aperçoit la même portion du Bâlâ-Hisâr que sur la pl. IX-X c 3.

La vue de b est prise vers le Sud en direction inverse de la précédente. Au premier plan descendent à pic les parois de l'angle Sud-Ouest de la grande tranchée (cf. pl. XI b). Au fond, les chambres d'habitation et à d. celles du hammâm, dont toutes les portes s'ouvraient sur une cour intérieure du sérai, sont déjà en grande partie déblayées : on en trouvera le plan sur la figure 28.

PLANCHE XIV

Fig. a. — Vue intérieure de la jolie chambre octogonale dont on aperçoit la porte d'entrée juste à l'angle des murs sur la d. de la pl. XIII b. Complétant le plan de la figure 28, la photo. rriontre le détail des alcôves et le bassin central, lequel a encore conservé en son milieu le piédestal de pierre d'où jaillissait son jet d'eau. (La pl. XVI a donnera une idée de la décoration des murailles.)

Fig. b. — La vue est prise vers l'Est franc, face aux porches d'entrée (celui de g., le seul qui ait conservé sa voûte, se montre de nouveau en c et sur la pl. XV a). Au milieu du premier plan une des jarres « à trésor », toujours vides de leur contenu supposé; au-dessus, deux porteurs de civière; plus loin encore, la profonde brèche d'accès qui menait du Fort à la Citadelle (cf. fig. 26) ; enfin, par delà les rebords conjugués de ces derniers (cf. pl. VIII b), dans la plaine, les zig-zags de la muraille antique dont l'angle Nord-Ouest embrasse la zykrat de Khvâjah `Akkaseh Valî (cf. fig. xi et pl. XXV a) ; sur la d. la route de Mazâr-é-Sharif longe l'enceinte du Caravansérai neuf que domine à l'horizon la haute silhouette du Charkh-é-Falâq (cf. pl. XXI d).

Fig. c et d. — Les deux photo. suivantes sont consacrées au socle de solide maçonnerie partiellement marqué sur les figures 26 et 28 (cf. p. 1o9) ; c montre son coin Est surmonté par les restes d'un mur moderne. En d se profile le coin opposé, dégagé sur toute sa hauteur; le ressaut de la base est clairement visible. Un double mètre plié par le milieu donne les dimensions exactes.

PLANCHE XV

La pl. XV a été réservée aux chambres et citernes souterraines du sérai. Leur plan, figuré en simple trait sur la figure 28, se lit plus clairement sur la figure 29.

La photo. a montre le plus septentrional des porches, au moment où un porteur de civière émerge de l'escalier descendant au sous-sol. A la g. du spectateur on aperçoit la porte de la petite loge oû devait se tenir posté un gardien. A d. la chute du revêtement révèle un procédé couramment employé dans ces constructions en briques ou en moellons armés de bois et recouverts d'un enduit en mortier de chaux : on reconnaissait sans peine, encastré dans la maçonnerie, un tronc quasi imputrescible de genévrier (archeh). Dans l'ouverture s'encadre un des soldats d'escorte venus avec nous de Kâbul et promus à la dignité de chefs de chantier. Derrière lui, à la hauteur du coin Sud-Ouest du soubassement de la mosquée moderne se tient un des hommes de police, périodiquement envoyés de Mazâré-Sharîf, qui se relayaient pour nous garder.

La photo. b montre le débouché chicané du couloir voûté de l'escalier Sud sur la première chambre du z£r-zem£n. A g. notre jeune secrétaire afghan et à d. un double métre donnent l'échelle.