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0178 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 178 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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168   EXPLICATION DES PLANCHES

Fig. c. —Vue de la tranchée de prospection ouverte en décembre 1926 dans un des amoncellements de décombres du Bâlâ-Hisâr. Pour gagner plus rapidement de la profondeur nous faisions travailler trois chantiers superposés; mais les parois de la tranchée ne montrent comme toujours que de la terre mêlée de cendres, de débris de mortier de chaux et de briques cuites modernes — celles-ci en petit nombre, la majorité d'entre elles ayant déjà été enlevées par les pilleurs de ruines. — Restes de neige fondante au rebord des sentiers d'évacuation.

PLANCHE XIX

BALKH : LES RUINES BOUDDHIQUES

Les quatre planches XIX-XXII sont consacrées aux ruines bouddhiques de Balkh, auxquelles nous rattachons provisoirement le Takht-é-Rustam. Les deux premières illustrent les plans et élévations du Tôp-é-Rustam donnés sur les figures 22 à 25.

Fig. a. — Vue du secteur Nord-Est du TBp-é-Rustam après les fouilles. Grâce à celles-ci, on aperçoit nettement, au ras de la plaine, les restes des escaliers Est et Nord (chacun flanqué de redans) qui montaient à la première terrasse, et au niveau de celle-ci sur la d. ceux de l'escalier Nord (reproduits à plus grande échelle en c), qui menait jadis à la seconde.

Fig. b. — La photo., prise du Sud droit dans l'axe de l'escalier Nord, montre en plus de la précédente, le secteur Nord-Ouest du stûpa jusqu'au promontoire ruiné de l'escalier Ouest. A la hauteur du premier étage sur la d. "oeil suit la continuation de la plinthe de briques cuites qui ceinturait le corps cylindrique. Dans les champs environnants (cf. a) la moisson sera bient8t mûre : on voit ici au premier plan le commencement des tas de déblais qu'il nous fallait rejeter par-delà les cultures (cf. pl. XX a).

Fig. c. — Vue de la plinthe et de la base des pilastres du corps cylindrique du premier étage, ainsi que de la face Est de l'escalier Nord de la seconde terrasse : deux de nos compagnons afghans sont assis sur les débris. On remarquera la dimension considérable des briques cuites. Malgré le soin apporté à leur appareillage, elles étaient originairement recouvertes de mortier de chaux. Pour le détail des moulures, également achevées en mortier, le lecteur est prié de se reporter au croquis de la figure 20. Nous en avons rapproché (fig. 21), afin de faciliter la comparaison, le relevé exécuté par Sir Aurel Stein sur la base d'un stûpa de moindres dimensions exhumé par lui au Waziristân : en dépit de l'épaisseur du massif montagneux qui sépare ces deux édifices, la frappante analogie des styles implique le voisinage des dates. On peut encore comparer utilement les moulures du soubassement des stûpa de Mirpur-Khas (COUSENS, Antiquities o/ Sind. Calcutta, 1929, pl. XIX) et de Hadda (J. BARTHOUX, Hadda, I, fig. 43, 98, 129, 170, 175).

Fig. d. — Vue du secteur Ouest-Sud du stûpa : comme pour c la photo. a été prise sur le chemin de ronde de la première terrasse : mais ici la plinthe du corps cylindrique a été complètement démolie. II subsiste toutefois sur le sol, marquant son ancien pourtour circulaire, des restes du parvis de briques cuites qui le bordait. C'est en suivant soigneusement ces vestiges que nous avons été conduit à isoler le petit massif de briques crues que l'on aperçoit sur la d. et sur lequel est couché un chien. Par chance, la face externe de ce massif, évidemment rapporté, avait en partie conservé son revêtement de mortier; et c'est ainsi que nous avons pu déterminer les dimensions exactes de la circonférence du stûpa après sa pseudo-restauration (cf. p. 86 et 92; le nouveau pourtour du stûpa restauré est indiqué dans le secteur Ouest-Sud du plan de la figure 22).

PLANCHE XX

Fig. a. — Le dégagement des faces en briques crues de la base du stûpa s'est avéré assez délicat. Nous avons pu toutefois les suivre, et même retrouver la place de leurs pilastres, à travers les éboulis de terre qui les avaient complètement ensevelies. On aperçoit ici la paroi et le redan Nord de l'escalier Est. Les porteurs de zambêl achèvent d'enlever les derniers déblais. Partout disséminés dans ces murailles (et clairement marqués en blanc sur les photo. que nous n'avons pas reproduites, par économie) percent les tenons massifs qui maintenaient jadis en place le lourd revêtement de mortier et que la chute de ce dernier a nettement arasés (cf. le spécimen reproduit à d. de /).

Fig. b. — Nous croyons utile de donner une vue rapprochée de l'unique fragment de muraille qui subsiste à découvert et qu'on aperçoit à contre-jour sur la pl. XIX a et b, à gauche de l'escalier Nord. Il a achevé de nous fournir, pour notre relevé, l'espacement exact des pilastres du soubassement du stûpa.

Fig. c. — Intérieur de la chambre Sud-Est du dôme après déblaiement (cf. p. 87 et fig. 22). On aperçoit nettement, au-dessus des parois de terre battue, l'amorce de la voûte en grosses briques crues, construite en encorbellement selon le vieux procédé indien.

Fig. d. — Entrée Sud du système des quatre galeries souterraines orientées qui se croisent au centre de la base du stûpa (cf. p. 87). Un de nos soldats d'escorte donne l'échelle.

Fig. e. — Blocs de ciment encore à la place où ils ont été trouvés, au pied du redan Est de l'escalier Nord. Leur rainure est visible sur le fragment de g. Celui de d. était cassé en deux morceaux que nous avons superposés avant de les photographier : le double mètre indique pour eux une hauteur de 1 m. 20 (cf. p. 93).

Fig. f. —Le fragment d'acanthe stylisé de g. (dont un double décimètre donne la dimension) appartenait vrai-