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0181 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 181 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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EXPLICATION DES PLANCHES   171

cendant actuellement à un niveau beaucoup plus bas que celui de la façade. On trouvera p. 128 l'explication que nous proposons pour ces dispositions moins exceptionnelles qu'on ne pourrait croire. Nous avons pris sur nous de réserver aux doyens des moines vihârasvâmin ou « propriétaires du couvent » l'usage des deux cellules closes marquées du côté de l'Ouest sur le plan; on pourrait aussi attribuer au karma-dâna ou « économe » celle qui se creuse à l'Est dans le retour de la falaise, en dehors du monastère dont elle surveille les abords.

Fig. e. — Vue intérieure de la chapelle no 3 (cf. fig. 32,3) montrant un spécimen des niches, pilastres et pendentifs dont il est question p. 128. On remarquera au bas du fond de la niche la trace encore bien visible de la mortaise s'enfonçait le tenon qui maintenait adossée au mur une idole, probablement assise, de Buddha ou de Bodhisattva.

PLANCHE XXVIII

L'ÂJDAHA DE BÂMYAN

Le lecteur trouvera une illustration détaillée des antiquités bouddhiques de Bâmyân dans les tomes II et III des Mémoires de la Délégation archéologique française en Afghânistdn. Nous ne croyons utile de donner ici que des photo. du prétendu « Dragon » (Ajdahâ), à titre de pièces justificatives de l'argumentation développée sur les p. 13o s. Nous y avons joint en / une vue de la caverne de Qaleh-Surkh (p. 122), sur l'autre versant de l'Hindûkush.

La figure a montre en haut et au milieu, telle qu'elle se présente quand ,on l'aborde par l'Est, la silhouette de la formation géologique qui a créé et qui entretient le caractère sacré du lieu. On distingue sur la d. la tête du « Dragon », marquée par une éminence que blanchit un épais dépôt calcaire, lequel est clairement visible sur la figure b prise de beaucoup plus près. Pour les photo. c et d, l'appareil était tourné vers le Nord et planté sur l'échine même du monstre, au bord de l'estafilade laissée par le cimeterre d"Alî. La figure c, plus voisine de la tête, montre mieux le ruissellement de l'eau minérale et aussi, pareille à la margelle d'un puits, la « mangeoire » du cheval du héros; au fond on aperçoit les érosions plissées, dominées par des falaises calcaires, de l'Hindûkush. Le recul plus grand de la figure d découvre sur la d. la mosquée moderne mentionnée sur la p. 130 et également visible sur la g. de la figure b. Ces diverses vues illustrent assez bien la forme qu'a prise actuellement la légende. Joint à l'orientation Nord-Sud de la longue roche, l'aspect qu'elle présente sur la figure e constitue l'argument le plus topique que nous puissions apporter à l'appui de notre hypothèse d'une adaptation bouddhique antérieure à l'appropriation musulmane du site et dont par ailleurs la trace subsiste dans le folklore local : vue de l'Ouest ou (comme ici) du Nord-Ouest, la formation géologique en question donne,

en effet, l'impression d'une gigantesque image naturelle du Buddha couché et étroitement drapé dans sa robe monastique tel qu'on le voit sur les représentations de son Parinirvâna (cf. A g b G., fig. 276 et suiv., notamment 284). Notre expérience du Kaçmîr nous a appris qu'en matière d'images svayambhû l'oeil populaire se satisfait à bon compte.

La figure I nous transporte de l'autre côté de l'Hindflkush central, aux sources désolées de la rivière de Khulm. Celle-ci n'est encore qu'un ruisseau serpentant au pied des éboulis de la falaise calcaire. En haut et à d. s'ouvre l'entrée principale de la spacieuse caverne décrite p. 122-3. En bas, à g., notre escorte est déjà remontée à cheval dans sa hâte de rentrer au village-étape de Doâb-é-Shâh.

PLANCHE XXIX

AU KAPIçA

Nous avons réuni sur cette planche un choix de vues caractéristiques du pays de Kapiça. Les deux premières peuvent servir d'illustration au plan de Kâpiçî reproduit dans le coin supérieur d. de la figure 33. La figure a est prise vers le Nord du haut du rempart septentrional du vaste rectangle que nous avons appelé la « nouvelle ville royale ». Au premier plan s'étendent les champs qui ont repris possession de l' « emplacement de la ville ancienne ». A la mi-distance l' « ancienne ville royale », dite aujourd'hui Burj-é-`Abdullah, dresse la barre transversale de son tertre. Au delà on aperçoit le confluent des rivières de Ghorband et de Paiïjshîr, les terres basses et boisées qu'elles arrosent, et à l'arrière-plan la grande chaîne de l'Hindûkush (cf. p. 28 et 14o).

Sur la figure b, le fond du tableau est exactement le même; mais nous nous sommes avancés jusque sur le rempart Nord du quadrilatère dessiné par « l'ancienne ville royale », juste au-dessus de la jonction des deux rivières. Au premier plan gisait alors (nov. 1922), sens dessus dessous, un de ces parasols en schiste qui surmontaient les stûpa (cf. fig. 24-25 et A g b G., fig. 10-24). Celui-ci mesure 1 m. 27 de diamètre. Le rebord saillant de la mortaise centrale, que traversait la hampe, est décoré de pétales de lotus, et la courbure extérieure laisse voir les trous et rainures par lesquels passaient les fils (probablement métalliques) qui, servant de tendeurs, aidaient à consolider contre le vent l'échafaudage branlant de ces pinacles.

Fig. c. — Vue, prise de l'Est, du stûpa du « Couvent des otages chinois » sur le contrefort Sud de la montagne qui domine à l'Est le site de Kâpiçî et qui porte actuellement le nom de Kôh-é-Pahlavân (p. 140 et cf. pl. IV f). On ne saurait trouver illustration meilleure du passage afférent de Hivan-tsang.

La figure d, de même qu'e et f, nous mène au pied des montagnes de Paghmân, qui forment la lisière occidentale du bassin du Kapiça (cf. fig. 33). Dans le val (dar-