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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0174 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 174 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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164   EXPLICATION DES PLANCHES

PLANCHE VI

LES ENCEINTES DE BALKH

Pour prendre une idée d'ensemble du tracé des deux enceintes de la ville, l'ancienne et la moderne, le lecteur est prié de se reporter au plan provisoire reproduit sur la figure 55.

Fig. a. —Aspect extérieur de la partie des remparts corn-prise entre la Porte du Sud (dite Darvâza-é-Bâbâ-Kôh) et le Kiosque-des-Fripons (Burj-é-`Ayârân) qui surmonte l'angle Sud-Ouest de l'enceinte antique. On constate de visu que — comme il a été dit p. 6o la muraille moderne, avec ses créneaux et ses tours régulièrement espacées, est juchée sur la levée du vieux rempart. Cette assertion est susceptible d'une double contre-épreuve : on peut comparer soit des spécimens du vieux rempart dépourvus de ce couronnement postérieur sur les pl. IX-X e (à d.) et /, et XXV a (à d.), soit des portions de la muraille moderne dénuées de cet antique soubassement (sur la g. de c, en d et pl. IX-X d à g.). Des nomades à pied ou à âne suivaient justement le sentier qui longe l'enceinte par le dehors.

Fig. b. — La Porte-du-Sud, par laquelle passait jadis la route de l'Inde, a été reconstruite en briques cuites à l'époque musulmane. On aperçoit sur la g. la même muraille crénelée qui se montre également sur la d. d'a.

Fig. c. — Le Burj-é-`Ayârân ou Tour-des-Fripons, dont on apercevait au loin sur la g. d'a les arches ajourées, est vu ici de plus prés et du Sud-Ouest. On remarquera comment la muraille moderne, perdant à partir de ce point le bénéfice du soubassement que lui fournissait l'ancienne, redescend brusquement sur la g. à un niveau beaucoup plus bas qu'elle conservera désormais sur tout son tracé occidental.

Fig. d. — Vue extérieure de la courbe décrite vers l'Est par la muraille moderne (cf. pl. IX-X d à g.). Toute démantelée qu'elle soit par les brèches et les trous qu'y ont pratiqués les intempéries, la déclivité du terrain lui prête ici une fausse impression de hauteur ; mais la façon dont les tessons de poterie et les ossements se mêlent à la terre dont elle est faite atteste sa basse époque. — A la mi-distance sur la g. on aperçoit le tronc desséché d'un grand arbre et, à côté, un tombeau musulman, de forme semi-cylindrique et crépi à la chaux : humbles vestiges d'une des innombrables zykrat de Balkh.

PLANCHE VII

BALKH : LA CITADELLE (ARG)

Fig. a. — Autre vue des bastions Sud de la citadelle et de l'amorce coupée de fossés (cf. p. 5o5) de la muraille moderne (cf. pl. V a au milieu). Au premier plan, venant de Mazâr-é-Sharîf, un Turcoman, coiffé de son

gros bonnet à poil et monté sur son âne, conduit son chameau lourdement chargé (l'extrémité de la longe est fixée à une cheville de bois passée dans la narine de l'animal). A la mi-distance, des villageois à pied ou à cheval, revenant du marché de Balkh, s'en retournent chez eux par la route de Termez.

Fig. b. — Au fond se dressent, vus de l'Est, les flancs terreux de l'Arg. Ils se raccordent à g. et en bas avec la muraille moderne, à d. et en haut, avec les murailles du Fort. Au premier plan (visible également sur a), la marécageuse roselière qui occupe les anciens fossés et où les cigognes qui nous avaient fait l'insigne honneur, réservé d'ordinaire aux zyârat, de bâtir leur nid sur le grand platane du Harem-Sérai venaient chercher leur pâture et celle de leurs petits.

Fig. c. — La photographie a été prise le i3 avril 5924, au moment où, sur nos indications, nos mazdûr (coolies), prenant avantage d'une brèche dans le revêtement moderne de l'Arg, commençaient à creuser la grande tranchée de prospection Nord-Sud (cf. p. 103 et fig. 26). Nos compagnons afghans et quelques habitants de Balkh avaient tenu à assister à cette inauguration des fouilles de la Citadelle.

Fig. d. — Ensemble de la face Nord de l'Arg, dont c ne montre que la partie occidentale; mais la photographie a été prise un an plus tard, et les falaises de la Citadelle disparaissent à présent derrière les cônes de déjections de nos déblais (cf. p. 107). Au premier plan de c et d s'étend le sol stérile et tourmenté du Fort (Bâlâ-Hisâr), dont la Citadelle fait partie attenante, mais aussi surplombante. Au fond et à d., la ligne de faîte de l'Elburz est clairement visible (cf. pl. VIII a, à g.).

PLANCHE VIII

BALKH : L'ARG ET LE FORT (BALA-HISAR)

Les vues précédentes étaient toutes prises du pied de la Citadelle : celles de la pl. VIII nous transportent sur le sommet et nous en montrent la surface lépreuse et jonchée (tout comme celle du Fort, cf. pl. VII d) de débris de briques modernes (cf. p. 102).

Fig. a. — La vue est prise vers le Sud-Ouest. Les bastions du promontoire méridional, qui rappellent les bosses frontales de l'éléphant, se profilent sur le ciel. • Le personnage de g. est debout sur le futur emplacement de notre chantier n° 2 (cf. fig. 26). A g. on aperçoit les vergers de la ville basse et au fond la haute muraille calcaire de l'Elburz (cf. p. 56 et pl. VII d, à d.).

Fig. b. — Nous avons fait volte-face et regardons à présent vers le Nord-Est. Au premier plan à d. se marque l'angle rentrant du redan auquel se raccordent les murailles déchiquetées qui embrassent la dépression oblongue du Fort ou Bâlâ-Hisâr (cf. fig. 55 et 26). On n'aperçoit ici que la moitié orientale de cette enceinte (cf. pl. IX-X c 4). A d. en contre-bas une levée de terre