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0175 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 175 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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EXPLICATION DES PLANCHES   165

sur laquelle serpente un sentier sépare une première douve, aujourd'hui à sec, du second fossé où l'eau stagne encore. Au fond et au-dessus on distingue la ligne blanche des restes du rempart Nord-Est de la ville antique (cf. pl. XIV b). Au fond semble s'étendre à l'infini la plaine de Bactriane.

PLANCHE IX-X

BALKH : VUES PANORAMIQUES

Fig. a. —Vue générale des tumuli ruinés (indiqués sur la fig. 1I) qui occupent toute la partie centrale de Balkh, des deux parts de la route qui nous menait du HaremSérai à l'Arg. Au fond, par delà ces monceaux de décombres, on aperçoit de g. à d.: les deux grandes ruines musulmanes (cf. p. 66, et pl. XXIII-XXIV) ; puis les toits du bâzâr actuel; et enfin les falaises du Fort, encadrant les bastions de l'Arg.

Fig. b. —Autre vue du bâzâr prise du haut de l'Arg vers le Sud-Est (cf. fig. II). Au premier plan à d. font saillie les restes démantelés d'une des tours de briques cuites de la Citadelle. En contre-bas, par delà les fossés et la route de Mazâr-é-Sharîf, l'oeil suit la ligne blanche Nord-Sud de l'unique rue du bâzâr. Au-dessus se devinent vers la d. les murailles bien entretenues du quartier juif, et vers l'extrême g. (bien que photographiées à contre-jour) les deux grandes ruines déjà aperçues sur la g. d'a et sur la pl. V c. Enfin, juste entre ces deux dernières, le Kiosque-des-Fripons (pl. V c, VI a et c et XXI c) pointe légèrement au-dessus de la ligne d'horizon, sur le fond pâle de l'Elburz.

Fig. c. —Les quatre photographies ici raccordées, prises du centre de l'Arg vers le Nord, peuvent donner une idée de l'ampleur et de la misère des vestiges de la ville haute, tout comme fait a pour ceux de la ville basse. Le premier plan est occupé par le quadrilatère septentrional de l'Arg (cf. fig. 26). Par delà s'étend en contrebas la surface non moins rasée et bouleversée du BâlâHisâr, entourée de son anneau de murailles ébréchées. Sur la photo. n° r à g. on aperçoit au pied des falaises les caravansérais déjà figurés sur la pl. V d ; sur le no z, adossée à la face intérieure de la muraille du Fort, la zyârat de Pahlavân Ahmed-é-Zamchi; sur le no 3, notre chantier de fouilles et, par delà, le massif de terre plus clairement visible sur la pl. XVIII b; puis la brèche de la voie d'accès entre la Citadelle et le Fort, et enfin sur la d. du 4, le raccord entre les remparts de l'une et de l'autre (cf. pl. VIII b).

Fig. d. —Les quatre photographies sont toutes prises en direction du Nord à partir d'un point situé au sud du Caravansérai neuf, entre la muraille moderne et le Tumulus-des-Orfèvres, sur le terrain jadis occupé par le quartier Nord-Est de l'ancienne ville basse de Bactres et aujourd'hui graduellement repris par les cultures (cf. fig. II). Les n° I et 3 montrent l'aspect d'hiver; les ne° 2 et 4 ont été refaits au printemps. Sur, le n° z à partir de la g., les deux grandes ruines musulmanes

(cf. a à g.) dépassent les brèches de la murailles moderne, dont les sinuosités vont rejoindre le promontoire sud de l'Arg. Les falaises du Bâlâ-Hisâr, vues du Sud-Est, occupent tout le fond du no 2 et dominent sur la g. les ruines du vieux Caravansérai (cf. pl. V n. Le fond du 3 est occupé surtout par les tours crénelées du Caravansérai neuf, et sur la d. par les restes des anciens remparts. La tour veuve de son dôme de la zyârat de Kvâjah `Akkaseh Vail (cf. pl. XXV) pointe au-dessus des verdures sur le bord g. du no 4. A partir du pied de l'Arg jusqu'à l'extrême droite de d on peut suivre, par la ligne des constructions ou celle des arbres, le tracé de la route qui mène à Mazâr-é-Sharif.

Fig. e. — La vue, prise du Sud-Est, du Teppeh-Zargarân ou Tumulus-des-Orfèvres donne une idée de l'étendue de ce tertre que sa relative élévation au-dessus des terres irriguées condamne à la stérilité. A d. dans la mi-distance, une caravane de chameaux, arrivant de Mazâr-é-Sharîf, vient de pénétrer dans l'ancienne enceinte de Bactres; on aperçoit au-dessus d'eux, derrière les rares peupliers qui bordent la route, la silhouette dentelée des restes de la muraille antique, beaucoup plus nette ici qu'en d 3.

Fig. I. — Voici d'ailleurs une vue proche des débris rongés par le temps, mais encore imposants de la partie Nord-Est de cette vieille muraille dont le tracé anguleux (visible sur la d. de la pl. XIV b et de la pl. XXVa) allait se raccorder au flanc oriental du Bâlâ-Hisâr (cf. fig. II et pl. VIII b).

PLANCHE XI

BALKH : LES FOUILLES DE LA CITADELLE (ARG)

La pl. XI inaugure une série de sept pl. (XI-XVII) consacrées aux fouilles de l'Arg et dont nous nous dispenserons de répéter désormais le titre général.

Fig. a. — Vue, prise du Nord vers le Sud, de la grande tranchée de prospection (cf. fig. 26) : celle-ci commence déjà à prendre de la profondeur (novembre 1924). Pour mener plus vite la fouille deux chantiers ont été organisés dont les déblais s'évacuent par les deux bouts du boyau; mais comme au Tôp-é-Rustam (pl. XX a) • nous avons dû nous résigner à employer, à cet effet, la civière en bois et osier du pays (zambël). Tout au fond on aperçoit les murailles de brique du sérai de la surface (cf. pl. XIII b).

Fig. b. — Même vue prise le 25 mars 1925 : la tranchée s'est élargie et approfondie et sa paroi Sud s'arrête à pic au bord des chambres dudit sérai. Des sentiers d'accès ont été aménagés pour desservir les chantiers superposés. Le Nâyêb-al-Hukûmat (gouverneur général) du Turkestân afghan est venu nous rendre visite avec son escorte de fonctionnaires et de soldats : on l'aperçoit le premier à g. sur le palier du milieu.