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0179 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 179 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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EXPLICATION DES PLANCHES   169

semblablement aux chapiteaux des pilastres du corps cylindrique, et la corne d'abaque du milieu à ceux de la base. A d. se voit un de ces tenons de mortier dont il a été question ci-dessus et p. 92-3.

PLANCHE XXI

Fig. a, b, c. — Nous rangeons pour l'instant le Takht-éRustam avec son voisin le Tôp du même nom (cf. fig. II); mais si ce dernier est indubitablement un stûpa bouddhique, rien ne permet d'affirmer que le Takht représente le saighârâma qui y était attaché. Que le lecteur en juge sur pièces. La photo. a représente la face Ouest, la mieux conservée avec celle du Sud (cf. fig. 18). La face Nord, que longe un chemin, et la face Est (b) sont en partie écroulées, et la surface ravinée de l'énorme amoncellement de terre battue (c) ne décèle aucun vestige d'architecture. Sur la d. de b comme sur la g. de c se montre distinctement la masse arrondie du Tôp-éRustam. Au fond de c, on aperçoit également à partir de la d. la ligne des remparts Sud-Ouest de la cité (cf. pl. VI a) et le Burj-é-`Ayârân dépasse de justesse la g. du premier grand bouquet d'arbres.

Fig. d. — En revanche l'identité du Charkh-é-Falâq ne fait aucun doute, en dépit des restes (visibles à d.) de la mosquée naguère attachée à son flanc Est. La masse quasi indestructible du vieux stûpa bouddhique dresse encore sur son soubassement carré (aujourd'hui à demi éboulé sur la g. et au contraire exhaussé à d. par le mur de l'époque musulmane) un corps cylindrique et un dôme tout à fait analogues à ceux que nous avons cru pouvoir restituer pour le Tôp-é-Rustam (fig. 24).

PLANCHE XXII

Fig. a et b. — Deux vues de l'ancien stûpa et du village actuel d'Asyâ-é-Qonâk. La première a été prise le lundi 3 novembre 1924, jour du départ pour Kâbul de M. J. Hackin. Ce dernier (au milieu) suit la route stratégique qui conduit vers le Sud de Balkh (cf. fig. II) au poste militaire de Dêh-Dadi, et de à la brèche du Balkh-lb et au Darrah-Yûsuf : c'est dire qu'il reprenait sur les pas de Hivan-tsang la vieille route de l'Inde.

Fig. c, d, e. — Il ne fait pas de doute, même à l'examen le plus superficiel, qu'aux abords de la cité de Bactres cette route était bordée de fondations aussi nombreuses qu'importantes. Les deux ruines représentées en c durent à l'origine être des temples (vihâra) de plan carré, abritant sous leur coupole une ou plusieurs idoles bouddhiques. De celle de d., à laquelle les gens du pays appliquent aujourd'hui la désignation de Chehel-Dokhtarân (les Quarante-filles), on n'aperçoit ici qu'une face latérale; mais la baie largement éventrée de sa façade Nord (celle qui regardait la route) laisse voir l'intérieur de sa cella (d) et sur la paroi du fond, parmi les couches de terre battue régulièrement superposées, la trace

indéniable d'une niche (e). Tout cet ensemble considérable de vestiges reste à étudier en détail (cf. p. 67-8).

Fig. f et g. — Ruines du Nâdir-Teppeh, situé au Nord-Ouest de Balkh ; pour ce qui est de son emplacement, consulter la figure ri et, en ce qui concerne le plan général complété par un essai de restitution hypothétique, la figure 19. La photo. f donne la vue d'ensemble de ce que nous supposons être l'ancien quadrangle du couvent avec les restes du stûpa central diminués de leur moitié Sud et déportés d'autant vers le Nord. La photo. g représente les débris terreux de la moitié Nord dudit stûpa et de son escalier Est : dans les trous dont sa surface est criblée nichent des pigeons bleus, hôtes également familiers des ruines du Gandhâra. Le temps — ou plutôt le personnel — nous a manqué pour tenter une vérification de notre hypothèse.

PLANCHE XXIII

BALKH : LES RUINES MUSULMANES

Les quatre planches suivantes sont consacrées aux ruines musulmanes les plus importantes, à commencer par celles de la Masjid-é-Sabz (Mosquée Verte) qui en requiert à elle seule une et demie (cf. p. 66-7).

La photo. a donne une vue générale prise du Sud-Est. En avant du porche on aperçoit, au milieu des nombreuses tombes des fidèles musulmans qui ont tenu à reposer à son ombre, le mur qui entoure la zydrat de Khvâjah Ab-ul-Nasr Parsar. — Prise du Nord-Est, la photo. b représente un autre coin du cimetière et le détail de la grande arche presque aveugle, encadrée entre deux pilastres torses reposant sur le col étroit d'une sorte de vase. La photo. c ajoute à cette vue la double alcôve du Nord-Est (de beaucoup la mieux conservée), la tourelle de l'escalier qui montait à la terrasse, et l'amorce de la coupole à demi écroulée (cf. le plan de la fig. 17 et la pl. XXIV a). La couleur turquoise des tuiles rappelle celle de la coupole de la Begum Gauhar-Shad à Meshhed et a valu son surnom popu- Taire à la mosquée. — Enfin la photo. c, détail du jambage Sud de la grande arche, donne une pâle idée de la décoration fleurie des kâshf versicolores qui revêtaient jadis tout l'édifice.

PLANCHE XXIV

Fig. a et b. — La photo. a donne une vue générale de la façade postérieure de la Mosquée Verte et des bâtisses modernes, surmontées de coupoles en terre, qui l'entourent. On remarquera les cloisons de refend qui soutiennent intérieurement le dôme. De forme légèrement bulbeuse, celui-ci était, comme d'habitude, fermé à sa base par une voûte et n'avait d'autre rôle architectural que de compléter extérieurement la silhouette de l'édifice. L'intérieur de celui-ci était éclairé par les fenêtres qui ajourent le corps cylindrique intercalé entre le

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