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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0182 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 182 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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172   EXPLICATION DES PLANCHES

rah) qui doit son nom au « Tbp » qu'il abrite se dresse le plus grand édifice bouddhique de la région de Kâbul (cf. p. 142). Éventré par les gens de Ch. Masson il reste, ainsi que son monastère, à étudier en détail.

Fig. e. — Au Nord du précédent, dans un autre repli des mêmes montagnes, subsiste, recouvert par ses propres éboulis, le stûpa dit de Qaleh-Surkh (p. 143). Les dimensions en sont beaucoup moindres, mais il semble avoir été respecté ou dédaigné jusqu'à nos jours par les chercheurs de " trésors, tant indigènes qu'étrangers. Nous nous plaisons à espérer que de cette photo. de son état actuel on pourra bientôt en rapprocher une autre intitulée : « Le même, après les fouilles. »

Fig. f. — Vue du pittoresque village d'Istâlif et de sa ceinture de vergers et de platanes, au pied des montagnes de Paghmân (p. 28 et 139).

PLANCHE XXX

AUTOUR DU VIEUX KABUL

La planche présente quelques spécimens des abondants vestiges archéologiques qu'il est loisible de relever sur le faîte ou dans les replis des collines qui dominent le site du Kâbul ancien, sur la rive d. du Logar et un peu en amont de son confluent avec le Kâbul-rûd.

Fig. a et b. — Vues du Mînâr-Chakri et du SurkhMînâr, décrits p.'147. Le premier est représenté avant la réparation dont sa base a fait l'objet (p. 148). A d. et en contre-bas du second, on aperçoit au creux du ravin un stûpa du même modèle que celui qui est figuré en f. La plupart de ces « tôp » sont d'ailleurs si pareils les uns aux autres qu'on en vient à croire qu'ils sont l'ceuvre d'une même génération. Au fond la vue s'étend vers le Nord-Ouest dans la direction du Kâbul actuel.

La figuré c représente le stûpa de Shêvakî (47 m. de tour): c'est de ce monument, le plus grand et le mieux conservé de ces environs, que Honigberger aurait extrait un vase de stéatite portant une inscription kharoshthi à l'encre (Ariana antiqua, p. 114) ; vase et inscription semblent avoir disparu.

La figure d montre les ruines du couvent dont il est question dans le même paragraphe que le « t8p » (supra, p. 147). Les murs de soutènement de ces plates-formes établies à la pointe de promontoires rocheux rappellent ceux du couvent gandharien de Takht-î-Bahî (A g b G., fig. 1 et 63).

Figure e et f. — Les deux photo. raccordées en e sont prises du « tôp » supérieur de Seh-Tôpân (p. 147) ; on en aperçoit un second à g., à l'endroit où le contrefort vient mourir dans la plaine, et un troisième, mieux conservé, à d. C'est ce dernier qui est représenté en pied sur la figure f. On distingue nettement à sa d. sur la fig. e les circonvallations du quadrangle du monastère qui lui était attenant du côté du Nord.

PLANCHE XXXI

AU LAMPAKA (LAGHMAN)

Les clichés des figures a et b ont été pris sur la vieille route qui menait du Kapiça au Lampaka (supra, p. 34) et sont tous deux l'oeuvre de M. J. Barthoux qui était notre compagnon de voyage au cours de cette dernière excursion (oct. 1925). La figure a représente le stûpa éboulé, non encore dégagé, mais très digne de l'être, qui est signalé p. 149, et la figure b le linga de marbre du Tagâo, également mentionné un peu plus loin. Ce curieux vestige du passé avait été provisoirement redressé pour permettre d'en prendre une photo.; on peut voir que les, cailloux nécessaires pour l'étayer ne manquaient pas sur la route.

La figure c est prise du haut du pont de fer qui traverse la rivière dite de Kâbul en amont de Jelâlâbâd, à l'endroit où elle sort des montagnes et où se trouvait anciennement le bac de la vieille route de l'Inde reliant les deux rives entre le Lampaka et Nagarahâra. Au premier plan à g. les derniers escarpements des monts du Kâfiristân (aujourd'hui Nûristân) tombent à pic sur la rivière. Les eaux basses d'automne laissent à découvert les grèves de galets de la rive d. et par delà s'étend, au pied des « Montagnes noires », le district si riche en antiquités bouddhiques de Darunta (cf. la carte de Ch. Masson dans Ariana antiqua, pl. I). Deux Afghans, dont l'un est près d'aborder à la rive g., sont justement en train de traverser la rivière à la vieille mode, couchés à plat ventre sur une outre (mashak) qui les maintient hors de l'eau et qu'ils propulsent avec leurs pieds (cf. supra, p. 36).

Fig. d. — Les trois photo. raccordées donnent un aperçu de la belle vallée du Laghmân. Sur la première la rivière d'Alingar coule vers la g. à travers les fertiles campagnes dominées au fond par les montagnes qui forment à l'Ouest la frontière entre le Kapiça et le Lampaka. Au milieu se dresse le massif qui s'insère entre les deux talwegs de l'Alingar et de l'Alishang et qui porte sur ses premières pentes le château royal de Tigarhi ou Tigri (p. 35). Des montagnes qui séparent à l'Est le Laghmân de la vallée du Kunar-Chitrâl, l'amorce seule apparaît sur l'extrême bord de la photo. de d. Au premier plan, sur le plateau pierreux et stérile qui s'étend entre les montagnes et la partie irriguée de la vallée se profilent nettement les deux stûpa ruinés de la fondation bouddhique signalée ci-dessus, p. 15o.

PLANCHE XXXII

AUTOUR DE NAGARAHARA

Fig. a et b — La photo. reproduite en a montre, au milieu des jardins tracés par l'Émir Habib-Ullâh, le pavillon de Sultanpur, bâti au-dessus d'une source chaude, et qui fut la résidence de M. et Mme A. Godard et la nôtre en février-mars 1923 (p. 34). Au second plan,