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0027 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 27 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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LES PASSES

DE L'HINDÛKUSH

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I. (P. 13). Al. BURNES (Travelsa, II, p. 211. — QUINius CURTIUS, De Rebus gestis Alexandri Magni, vu, 4. — Cf. Jâtaka. (éd. Fausböll, I, p. 1o7; trad. Cowell, I, p. Io) :

  • La traversée (du désert, où l'on ne voyage que de nuit) est pareille à une traversée maritime : aussi faut-il prendre un

  • pilote de terre ferme •, commeoon l'appelle, et c'est lui qui, se guidant sur les étoiles, fait pâsser la caravane à l'autre bord. • — V. aussi MARCO Polo, ch. xxvi (éd. Yule3, I,

P. 149).

  1. (P.14), HIUAN-TSANG, Biographie, trad. Stan. Julien,

p. 64; la traduction de S. Beal (p. 49) est — à tort, nous dit

M. P. Pelliot — légèrement divergente.

  1. (DO). HIUAN-TSANG, Mémoires, trad: Stan. Julien, I,

p. 24; S. Beal, I, p. 38; Th. Watters, I, p. 102.

  1. ( DO). B .BUR, Mémoires, trad. Pavet de Courteille, II, p. 229; trad. A. S. Beveridge, p. 520.

  2. ( Do). Toutefois le chameau de Bactriane est mentionné dans le Coq de LUCIEN et la Chasse d'OPPIEN (III, 501) : et naturellement dans l'Avesta le chameau est l'animal domestique qui a le plus de valeur.

  3. (Do). Cf. Al. BURNES, ibid., p. 199-20o; W. MooRCROFT and George TREBECK, Travels in... Peshawar, Kabul, Kunduz and Bokhara (édité par H. H. Wilson, Londres,

1841), II, p. 488 : J.-P. FERRIER, Voyages e1 aventures en Perse, dans l'Afghanistan, le Beloutchistan et le Turkestan (noue. éd. Paris, 3870), I, p. 396. L'histoire, comme on voit, se répète.

  1. (Do). Aux derniers renseignements dus à M. J. Hackin, l'afflux récent des colons aurait fait disparaître la roselière; celle-ci avait déjà été signalée par J.-P. FERRIER, loc. laud., p. 386.

  2. (P. 15). Nous constatons avec plaisir que toutes ces observations sont déjà consignées dans Diodore de Sicile (II, 6), selon qui • Bactres, tant par sa grandeur que par la puissance défensive de son acropole, l'emportait de beaucoup sur toutes les autres villes de Bactriane •.

  3. (P. 16). BURNES, loc. laud., p. 215; W. MOORCROFT, loc. laud., p. 499-500.

Io. (Do). Cf. J. HACKIN, L'oeuvre de la Délégation archéologique française en Afghanistan (1922-1932), publication de la Maison franco-japonaise (Tokyo, 3933), p. 63.

II. (Do) D'après QUINTE-CURCE (vII,4); son évaluation de l'étape (400 stades = 72 kilomètres) est une bonne approximation, même si les troupes d'Alexandre se sont dirigées vers le passage jadis important de Shûr-teppeh, à mi-distance entre Kélif et Termez.

U. LES PASSES DE L'HINDUKUSH.

La question est à présent de traverser à notre tour le très large et très haut massif qui barre dans la direction du Sud-Est le chemin de l'Inde : si haut (les gens du pays le répètent toujours aussi sérieusement qu'ils l'ont jadis affirmé à Hivan-tsang [I)), que les oiseaux eux-mêmes n'en peuvent franchir le sommet qu'à pattes; si large que les caravanes doivent peiner une dizaine de jours dans le dédale de ses gorges profondes; et que néanmoins l'avion survole aujourd'hui en quelques heures. Comme nous datons d'une époque où l'homme ne volait pas encore, nous y mettrons plus de temps et de façons. Le mieux que nous puissions faire sera évidemment de remonter la rivière dont le talweg nous mènera le plus commodément et le plus avant possible vers un point particulièrement bas de la ligne de faîte, situé lui-même à la tête d'une autre vallée symétrique que nous n'aurons plus qu'à redescendre sur le versant méridional. Il va de soi que la question de la sélection à faire s'est posée de toute antiquité, et qu'elle a été résolue par les chasseurs, puis les pasteurs de la montagne, ces guides-nés des premières migrations humaines, bien des milliers d'années avant la venue des modernes géodésiens. Ce que cette recherche — faite, comme on dit, à vue de nez — a dû coûter de fatigues et. comporter d'échecs, on le devine. Que de « drames de la montagne » dont le souvenir s'est à jamais englouti dans le gouffre anonyme et douloureux à la surface duquel se collecte lentement l'expérience humaine ! Mais le résultat demeure, et tout ce que nos méthodes perfectionnées peuvent faire, c'est nous aider à comprendre les motifs qui ont déterminé dans leur choix les premiers pionniers de 1'Hindûkush.

Disposant à présent de cartes orographiques, nous pouvons voir d'ici, et du premier coup d'oeil, où sont les points faibles de la barrière. Si l'on projette en noir sur blanc les parties de l'écorce terrestre qui dépassent dans cette région l'altitude déjà respectable de 3.600 mètres, on obtient un curieux archipel dont les contours tourmentés rappellent ceux des îles de la Sonde (v. fig. 5). Entre un Bornéo et un Sumatra fantastiquement déchiquetés qui représentent respectivement les deux massifs du Kâfiristân et de l'Hazârajat, la partie centrale de la chaîne médiane de l'Hindûkush s'allonge comme une sorte de Java, détachée à ses deux extrémités par les deux seuils de Khâvak à l'Est et de Bâmyân à l'Ouest. Désormais vous savez mieux que ceux-mêmes qui

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