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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0173 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 173 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000237
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EXPLICATION DES

PLANCHES

163

pra, p. 24). Ici (un peu en amont de Haibâk) les falaises sont particulièrement crayeuses et friables et rappellent curieusement celles du littoral de la Manche. Comme le montre la photographie, le chemin (suivi par de minuscules cavaliers) ondule au bord du torrent sur les éboulis entassés à leur pied.

Fig. b. — Sur le versant Sud du Qarâ-kotal, peu après avoir traversé le village de Madar, la route de Bâmyân pénètre à travers un étroit défilé rocheux dans la faille profonde creusée par la rivière de Kamard. La vue est prise dans la direction du Sud et se heurte aussitôt à la chaîne qui surplombe à pic l'autre bord de la vallée de Kamard. La route tourne à main droite et n'aborde l'ascension de cette falaise qu'au col de DandânShikan (cf. fig. d et supra, p. 25).

Fig. c. — La gorge de Madar présente dans sa paroi Ouest une sorte de large poche rectangulaire dont les anciens habitants du pays avaient pris avantage pour établir un poste de guet et de garde, naturellement dénommé à présent Kâfir-Qaleh. Jadis ce poste était d'autant plus facile à défendre qu'il n'était accessible que par des moyens artificiels. Ces moyens d'accès, dont les traces subsistent, sont à présent détruits, et c'est au péril de sa vie que M. J. Hackin a entrepris, en 1924, d'ailleurs sans résultat, l'exploration du site. Celui-ci comporte deux rangées superposées de grottes, au-dessus desquelles on aperçoit des restes d'habitations anciennes.

Fig. d. — La photographie rend l'aspect des pentes du Dandân-Shikan sur son versant Nord, celui qui dévale sur la vallée de Kamard et que l'on a déjà aperçu au dernier plan de la figure b. La dalle calcaire est presque partout mise à nu; on devine au fond et au milieu de la photographie ces soulèvements de couches géologiques dont il est question supra, p. 25.

[Pour des vues des antiquités de la vallée de Bâmyân, se reporter aux tomes II et III des Mémoires de la Délégation archéologique française en Afghanistan.]

Fig. e. — Au pied du versant Est de la passe du Shîbar, près du caravansérai de Qâzî-Buza, la route venant de Bâmyân rencontre la rivière de Ghorband à l'endroit où celle-ci sort des montagnes par la curieuse brèche représentée sur la photographie. Désormais route et rivière cheminent de compagnie jusqu'à leur débouché sur le plateau du Kapiça (cf. supra, p. 27).

Fig. f. — Au sortir de Kâpiçî, la vieille route de l'Inde filait droit au Sud-Est dans la direction du Lampaka (Laghmân). On l'aperçoit ici à droite, du haut de la petite colline (K6h-é-Pahlavân) qui domine à l'Est la vieille capitale et porte encore sur son éperon méridional les restes (visibles au second plan), du « Stûpa des Otages chinois » (cf. supra, p. 34 et 140). Les rivières déjà réunies du Ghorband et du Panjshîr longent, en coulant de gauche à droite, le pied des montagnes de gauche; enfin la chaîne du fond sépare le bassin du Kapiça de la vallée de Nijrâo.

PLANCHE V

VUES DE BALKH

Fig. a. — Vue panoramique prise vers le Nord. Au milieu les bastions surélevés de l'Arg ou Citadelle laissent encore apercevoir, émergeant des éboulis, les puissantes substructions de tours de briques, datant vraisemblablement de l'époque timouride. A d. et à g. se prolongent les falaises couronnées de murailles en terre, à demi écroulées, du « Fort » (Bala-Hisâr). A leur pied s'étendent de part et d'autre les marécages hérissés de roseaux qui représentent les anciens fossés de la forteresse. La levée de terre qui se raccorde à l'angle Est de l'Arg marque l'amorce de ce que nous avons appelé la muraille moderne; celle-ci est coupée dans le coin inférieur g. par la route bordée d'arbres qui vient de Mazâr-éSharîf (cf. pl. VII a et b et fig. I1).

Fig. b, c, d. — Ces trois photographies, bien que ne se raccordant pas exactement, donnent la vue panoramique inverse de celle présentée en a, étant prises toutes trois du haut de la Citadelle et dans la direction du Sud. (Toutefois sur aucune d'elles la montagne de l'Elburz, distinctement visible sur la pl. VII d, à d., et la pl. VIII a, à g., n'apparaît clairement). A g. (b) la muraille moderne dont il vient d'être question, après s'être laissé couper par la route de Mazâr-é-Sharif, dessine une courbe dans la direction du Sud-Est; on aperçoit au fond, au-dessus de la coupure, au milieu des vergers couverts de neige fondante, les murailles du Harem-Sérai, résidence de la Délégation archéologique française. Au milieu (c) s'étale par delà ladite route la partie centrale de Balkh, autour des deux grandes ruines musulmanes (cf. pl. IX-X a et b). Tout au fond, entre ces deux ruines, le Burj-é-`Ayârân se profile sur l'horizon (cf. pl. VI a et c ; XXI c). A d. (d) entre le bâzâr et les remparts du Bâlâ-Hisâr se sont bâtis de petits caravansérais appartenant à des particuliers (cf. pl. IX-X c à g.) ; par-delà on devine la partie occidentale de la « ville moderne », elle aussi ruinée (cf. fig. II et pl. XXVI b, c, d). Dans la cour du caravansérai de g., s'entassent de grands sacs remplis de coton récolté localement.

Fig. e. — La photographie est prise du coin Nord-Ouest du toit en terrasse du Harem-Sérai dans la direction du Nord. On aperçoit au premier plan des maisons d'habitation, à toits plats ou à coupoles, et des vergers d'arbres fruitiers entourés de murs et dominés par de grands platanes : au fond se profilent sur des nuages d'orage les hautes falaises de la Citadelle (au centre) et (de part et d'autre) du Fort.

Fig. f. — Vue intérieure des bâtisses croulantes de « l'ancien Caravansérai », datant probablement de l'époque timouride : on le trouvera marqué sur le plan de la figure II à la bifurcation des routes de Termez et de Mazâr-é-Sharif. On remarquera qu'il comportait un étage au-dessus du rez-de-chaussée habituel.