国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0180 La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1
インドからバクトリアのタキシラに到る古道 : vol.1
La Vieille Route de l'Inde de Bactres à Taxila : vol.1 / 180 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000237
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

i

1

170

EX PLI CATION

DES PLANCHES

dôme et le soubassement octogonal. — La photo. b présente un détail de la décoration, malheureusement très délabrée, du jambage, du pilastre et de la double alcôve du Nord-Est (cf. pl. XXIII d).

Les photo. c et d donnent deux vues, l'une distante et l'autre rapprochée, de la seule arche qui subsiste du Madrassah ou Collège de Seyed Subha Kuli Khân (voir le plan sur la fig. 16). Ainsi qu'on peut s'en rendre compte de visu, son revêtement de kâshî est dans un état de dégradation encore plus avancé que celui de la Mosquée verte (cf. p. 66).

PLANCHE XXV

Cette planche est tout entière consacrée à la zyârat de Khvâjah `Akkaseh Vali que la tradition locale donne comme un des compagnons du Prophète. On en trouvera le site marqué dans le coin Nord-Est du plan provisoire de Balkh (fig. 11), à l'intérieur de l'angle rentrant que décrit à cet endroit la muraille antique.

Les deux photo. raccordées en a peuvent servir à illustrer les indications linéaires du plan. Sur celle de d., l'ceil suit, en effet, dans la plaine jusqu'à l'horizon, le relief encore puissant des débris de la muraille antique et le profil anguleux de son tracé. La photo. de g. donne une vue générale, prise de l'Est, des ruines de la zyârat, dont le plan coté est fourni par la figure 14.

Fig. b et c. — La photo. b, prise de l'extér..ur et dans l'axe Nord-Sud de l'édifice, montre le soubassement et le corps cylindrique de la mosquée, dont la coupole s'est totalement écroulée. La photo. c, prise dans la cour intérieure vers la direction opposée, laisse apercevoir les restes imposants de la grande arche qui s'ouvrait du côté du Sud.

PLANCHE XXVI

Fig. a. — Vue de la zyârat de Khalîf-é-Pîr, également située dans la partie Nord-Est de la ville ancienne, près du Teppeh-Zargarân. Sa coupole a disparu, et ce qu'on aperçoit est l'extrados de sa voûte intérieure. Le petit lanterneau hexagonal, percé de fenêtres treillissées, qui surmonte aujourd'hui l'édifice, lui donne à nos yeux un faux air de chapelle byzantine.

Les photo. b, c et d nous transportent toutes trois à l'Ouest de l'ancienne ville, dans le secteur de la ville moderne compris entre les routes d'Âgcheh et de Kélîf, lequel est particulièrement riche en ruines musulmanes. La plus frappante est celle de la mosquée marquée sur le plan de la figure 11. La photo. b donne une idée de la hardiesse de ses arches (cf. fig. 12).

Fig. cet d. —Cette même mosquée, vue de l'Est, profile ses trois arches latérales sur le bord g. de c. A d., sur le terrain tantôt désertique et tantôt marécageux qu'occupait jadis la ville moderne, on aperçoit les restes de

nombreux « palais » de l'époque musulmane. La photo. d et la figure 13 donnent une vue et un plan d'une de ces habitations.

Tous les édifices figurés sur les pl. XXIII-XXVI, ainsi que ceux d'Hérât (pl. I), demanderaient à être examinés par un spécialiste de l'architecture musulmane.

PLANCHE XXVII

ANTIQUITÉS BOUDDHIQUES DE HAIBAK

Cette planche illustre les particularités les plus saillantes de la curieuse fondation bouddhique de Haibâk. Le lecteur est prié de se reporter pour ce qui est de la situation géographique à la carte de la figure 4, pour ce qui est de la description aux p. 123 s., et pour ce qui est des plans à la figure 32.

Fig. a. — Vue générale, prise en direction du Nord-Est, du haut de la colline du stûpa : au premier plan le sommet de ce dernier, émergeant de la fosse circulaire entaillée dans le roc (cf. fig. b) ; à la mi-distance la colline du couvent (cf. fig. c), et par delà celle-ci l'élargissement de la vallée du Khulm qui a donné place à l'oasis de Haibâk; au fond, les montagnes qui forment la bordure orientale de ladite vallée.

Fig. b. — Sommet du stûpa monolithe sculpté à même la colline (cf. p. 126 et fig. 32, x) : on n'aperçoit pas ici la porte ouverte à l'Est (et visible sur la fig. a) de la cella creusée dans le harmika. Une étourderie du maître de l'eeuvre (ou de son contremaître) fait que le pilastre décoratif de cette face n'a pas été ménagé juste en son milieu. On voit affleurer au-dessus du harmika la margelle carrée du puits central où devait venir s'encastrer la hampe des parasols étagés (pour ces derniers, cf. fig. 24 et 25 et pl. XXIX b).

Fig. c. — Vue de la colline où était creusé le saiaghdrdma avec toutes ses dépendances. On aperçoit ici plus nettement que sur la figure a : au milieu le petit poste de police et la muraille crénelée datant de l'utilisation récente, mais déjà abandonnée (cf. p. 127) des grottes comme greniers à grain (godam, corruption du mot anglais godown); à d. et à g. au pied des falaises artificielles pratiquées dans le versant Sud de la colline les entrées anciennes des hypogées x et 3-4.

Fig. d. — Cette photo. aidera à comprendre le plan donné sur la figure 32, 2. A g. le jour pénètre par les baies ouvertes vers le Sud dans la muraille moderne; au milieu se prolonge le couloir qui longe cette façade; à d. se succèdent au-dessus d'une sorte de banquette les ouvertures cintrées des cellules. On relèvera de nombreuses traces de réparations et même de réfections modernes dont il y aurait lieu de tenir compte si l'on tentait un essai de restitution de l'état primitif. Le plan montre que les treize cellules formaient comme autant de petits tunnels transversaux Sud-Nord, évidés entre deux grands tunnels parallèles Ouest-Est, celui du fond des-