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0037 Les documents chinois découverts par Aurel Stein dans les sables du Turkestan Oriental : vol.1
Les documents chinois découverts par Aurel Stein dans les sables du Turkestan Oriental : vol.1 / Page 37 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000255
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LES FRAGMENTS DU KI TSIEOU TCHANG   3

l'empereur Tai tsong, monté sur le trône à dix-huit ans, en 409 p. C., chargeait Ts`ouei Hao   1 de lui

expliquer le Ki tsieou tchang, le Hiao king, le Lozzen yu, le Che (king), le Chang chou (ou Chou king), le Tclz`ouents`ieozz, le Li ki et le Yi (king) des Tcheou; en trois ans, Ts`ozzei Hao acheva pour son impérial élève ce cours complet de littérature chinoise.2

Ce même Ts`ozzei Hao, qui était un calligraphe renommé, fut souvent sollicité de copier le Ki tsieou tclzazzg pour des personnes qui désiraient posséder un spécimen de son écriture ; depuis sa jeunesse jusqu'à sa vieillesse, il ne recula jamais devant la peine et il écrivit ce texte plus de cent fois. Ts`ouei Hao ne faisait d'ailleurs que suivre l'exemple qui lui avait été donné par les plus fameux calligraphes dont la Chine ait conservé les noms ; nous

apprenons en effet par la préface de Yen Che-kou 0110jj   4 (579-645) à son commentaire du Ki tsieou tchang
que, au temps où il écrivait cette préface, on possédait encore du Ki tsieou tchang des exemplaires calligraphiés

par Houang Slang   *5, qui vivait à l'époque du royaume de Wou   (222-277), par Tchong Yeou   6

(-1-23o), par la fou jen Wei le A A 7 (première moitié du quatrième siècle) et par Wang Hi-tche    a z

(321-379) 8

Tous ces textes ont aujourd'hui disparu. Il en est de même des anciens commentaires composés par Tscao

Clzeou th. ee 9, par Lieou Fang IJ10, par M. Teou-lou IFt )   11 et par Yen Tche-touei   12.

La plus ancienne édition que nous possédions est celle de Wang Ying-lin   ~;, , appellation Po-licou

   •

IfIl (1223-1296) ; elle se trouve dans la série des opuscules de Wang Ying-lin imprimés à la suite du Yu liai

Elle n'est en réalité que le remaniement d'une édition de Tchao Ton yi   a: sur laquelle nous

trouvons les renseignements suivants dans une notice de Lo Yuan   , datée de l'année 1183:

4 Cette préface est reproduite en tête du commentaire dans l'édition de Wang Ying-lin.

Houang Siang   , appellation Hieou-coing 14C H)J,

était originaire de Kiang-tou 7T   (auj. ville préfectorale

de Yang-tcheou, prov. de Kiang-sou), comme nous l'apprend

le livre intitulé Wou lou   cité dans le commentaire

du San kouo tche (section Wou tche, chap. xviii, p. 2 vo, biographie de Tchao Ti, à la fin). — D'après le Chou touan

f ►I de Tchang Houai-sou   ►   , de l'époque des

Tang (cité dans le Trou chou tsi tch`eng, section Tseu hio tien, chap. xcvi, p. 25 vo), Houang Siang parvint jusqu'au grade

de che-tchong ri. 11i ; il fut habile dans l'écriture cursive

   dite tchang /s`ao ; d'après la bibliographie Sseu k`ou

is`ivan chou tsong mou (notice sur le Xi tsieou tchang), l'expression tchang /s`ao proviendrait de ce que cette écriture cursive était celle dont Houang Siang s'était servi précisément pour écrire le Ki tsieou tchang ; cependant cette explication a été contestée, et, suivant d'autres auteurs, l'expression tchang

/s`ao désignerait l'écriture à demi cursive dont se servaient les scribes de l'époque des Han pour écrire les rapports officiels nominés e.

Tchong Yeou   , appellation Yuan-tchang

nom posthume Tch`eng-heou )jV    , originaire de Tch`ang-

chi    jj (auj. s.-p. de Tch`ang-ko    , province de

Ho-nazi). On trouvera sa biographie dans le San kouo tche (chap. xiii de la section Wei tche).

7 D'après le Chou touan   (cité dans le T `ou chou tsi

tch`eng, section Tseu hio tien, chap. xcvii, p. 15 ro), la fou jen

Wei 7 ÿ A A avait pour nom personnel Cho r ` et pour

appellation 11laoyi   p- ; elle était la fille de Wei Tchan

fer   qui fut préfet de Kiang tcheou '/ 3111 pendant la

période yong-kia (307-312) et qui en qualité de t`ing-wei proposa, sous le règne de l'empereur Yuan (317-322), de rétablir les mutilations pénales (Tsin chou, chap. xxxvi, p. 6 vo et chap. xxx, p. 11 vo) ; la fou jen Wei fut la femme de Li

Kiu - `; *, gouverneur de fou yin >l~ F4.- (Tsin chou, chap. lxxiii, pp. 2 r0-4 ro),

8 Sur Wang Hi-tche   a z, appellation Yi-chao
l' voyez Tsin chou, chap. lxxx, pp. 1 ro-5 ro et le Biographical Dictionary de Giles.

o Cet ouvrage est mentionné dans le rang chou (chap. lvii, p. 7 ro).

lo Vers Soo p. C., Wei chou, chap. lv.

11 Ouvrage mentionné dans le Souei chou (chap. xxxii,

p. 14 ro).

1" Ouvrage mentionné dans le Tang chou (chap. lvii, p. 7 ro) et dans le Kieou rang chou (chap. xlvi, p. 9 vo). — Yen Tche-touei a vécu de 531 à 595.

13

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ni

1 Ts`ouei Hao, mort en 450, est célèbre par la proscription du Bouddhisme, dont il fut l'instigateur en 446.

° C'est dans un rapport adressé à l'empereur Che /sou en 448 que Ts`ouei Hao rappelle le rôle de précepteur qu'il avait joué auprès de l'empereur précédent. Wei chou, chap. xxxv,

P' 9 ro: l►` w   u   -9   1 4 ~F

p q   IhJ fX   ?JE /pJ A.

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3 Wei chou, chap. xxxv, p. i o ro : ~ ~~ T.   o

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