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0036 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 / Page 36 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000254
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312   LA SCULPTURE BOUDDHIQUE

tographies, prises à contre-jour, étaient trop mauvaises pour que le graveur pAt en faire usage.

GROTTE V

Si nous poursuivons notre marche vers l'Ouest, nous trouvons une série de cinq grottes peintes et restaurées qui devaient primitivement être précédées d'un temple aujourd'hui détruit. Actuellement, elles sont rattachées par un petit mur d'enceinte au grand temple qui seul a subsisté ; mais elles en étaient à l'origine indépendantes. Nous les décrirons successivement en allant de l'Est à l'Ouest.

La figure 229 représente l'extérieur de la grotte V ; on en voit les deux orifices ; celui du bas, qui sert d'entrée, est en partie muré et ne livre passage aux visiteurs que par une étroite porte ; celui du haut est à moitié fe-rmé par un écran en bois et en papier. La paroi de rocher est toute creusée de niches avec des statues du Buddha. Dans le bas, sont dressées des planches que les bonzes ont entreposées

là.

La grotte comporte un vestibule et un sanctuaire. Le vestibule mesure 12 mètres de largeur sur 4 in. 50 de profondeur. La figure 231 représente le décor, à l'intérieur du vestibule, du linteau qui sépare le haut de la porte du bas de la fenêtre : un toit sur lequel sont perchés trois oiseaux, l'un de face et les deux autres de profil, se relève en corne aux deux extrémités ; plus bas, des femmes qui volent dans les airs se penchent pour saisir et retenir les cordons d'une draperie richement ornée.

La figure 219 représente la niche principale de la paroi orientale du vestibule ; on y voit, entre deux lions, un Bodhisattva assis sur un trône, les deux pieds croisés l'un devant l'autre ; nous retrouvons très souvent dans les sculptures de l'époque des Wei du Nord cette attitude qui paraît avoir été abandonnée à l'époque des T'ang. A côté de la niche se tient debout un Vajrapâni qui appuie sa main droite sur une sorte de hallebarde et qui tient de la main gauche un foudre (vajra), reposant sur son épaule (cf. p. 309, 1. 19-21).