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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 |
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SCULPTURES NE SE TROUVANT
DES GROTTES 583
PAS DANS
VII, 2. Le T. Kouang-ming VII, 3. Te T. Ming-siang
VII, 4. Le T. Yen-feou na-t'i kin-kouang
Yaçasketu 1. Jambunâdapra-
bhâsa `'.
Tamâlapatracan-
danagandha 3.
VII, 5. Le B. To-mo-lo-po tchan-t'anhiang.
VII, 6. Le B. Pao-ts'ang
Ratnaketu 4.
En bas de la stèle (fig. 421), on lit trois petites dédicaces. Par la première, trois personnages portant le nom de famille Tong souhaitent 5 que Wang
Tch'ong li FE et ses quatre frères obtiennent l'excellente réunion, que
le maître de maison Fan Tou l M, ainsi que ses ancêtres, tant hommes que femmes, de sept générations, et ainsi que tous les êtres vivants du domaine de la Loi, deviennent Buddhas.
Dans la seconde dédicace, un certain Tchang Jong-ts'ien dont on retrouve le nom comme donateur du Buddha VII, 3, déclare qu'il a fait cette oeuvre pie pour le bénéfice de ses deux frères cadets dont l'un est vivant et l'autre mort. Pour le vivant qui se nomme Nan-fang A )j ou, de son appellation,
Jong-ho 411, il lui souhaite bonne santé et honneurs perpétuels ; pour le
mort, il lui souhaite de rencontrer le Buddha et il espère que tous les êtres du domaine de la Loi deviendront Buddhas.
Quant à 'Tchang Tao-fang, qui est le donateur des Buddhas I, 3 et II, 3, il déclare avoir fait deux Buddhas, l'un pour accomplir un ancien voeu de sa mère défunte, l'autre pour le bénéfice de tous les êtres vivants du domaine de la Loi et pour le bénéfice de tous leurs pères et mères.
Monument de 570-571.
Ce monument est de l'époque des Ts'i septentrionaux, petite
dynastie dont la capitale était la ville de Ye t5 ns, à 40 liau sud-ouest
de la sous-préfecture actuelle de Lin-tchang, dans la province de
Ho-nan ; il fait face à la stèle que nous venons d'étudier et est placé
du côté oriental de l'auvent. Il se compose de deux blocs de pierre.
Le bloc inférieur mesure 85 centimètres de hauteur, 58 centimètres
1. Comme me l'indique M. Sylvain Lévi, le terme chinois correspond à la lecture Yaçasketu donnée par les fragments de' kachgar du Saddharmapundarika (cf. éd. Kern-Nanjio, p. 148, n. 7) ; la forme adoptée par tous les éditeurs, conformément aux manuscrits indiens, est Çaçiketu.
Cf. S B E, xxi, p. 148.
Cf. S B E, xxi, p. 150.
Cf. S B E, xxi, p. 211.
Après le mot 19 on lit le caractère jt dont je ne comprends pas ici le sens.
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