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0213 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 / Page 213 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000254
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LES GROTTES DE LONG-MEN   489

monte jusqu'aux six pénétrations (abhijnâ), que leur intelligence embrasse les trois compréhensions i, qu'eux-mêmes dans leurs existences pendant les générations à venir, et que leurs parents dans leurs vies antérieures, soient débarrassés des cent entraves et que, comme l'oiseau p'ong, ils se posent sur l'arbre aux fleurs de dragon ; qu'ils comprennent l'affranchissement de toute naissance et que, comme l'oiseau fong, ils montent sur l'arbre de la sagesse (bodhidruma) ; que tous les êtres vivants des cinq voies (gati) participent universellement à cette prospérité.

Wei Ling-ts'ang, contrôleur des offices civils dans la sous-préfecture de

Lou-houen 2.

Estampage 393 (Fig. 617 et 1616) 3.

Sous la grande dynastie Tai, la troisième année tcheng-che, le vingt-deuxième jour du douzième mois (21 janvier 507), la femme de second rang Yang, disciple du Buddha, pour le bénéfice de son [père] défunt, a fait une statue de Che-kia (Çâkya) ; elle souhaite que son père défunt naisse en haut dans les cieux et que Mi-le (Maitreya) lui donne le bonheur.

Estampage 394 (Fig. 563 et 1617) 4.

Fait par Yuan 5 Sie, roi de Ngan-ting 6 et ta-tchong-ta-fou sous la sainte dynastie Wei.

Avec respect, pour le bénéfice de ma grand'mère défunte, la concubine douairière Ts'in 7, de mon père défunt, le grand précepteur impérial, roi

  1. Je ne trouve pas d'énumération des trois

compréhensions j A. Les hypothèses qu'on pourrait présenter pour expliquer ce terme sont nombreuses.

  1. A 50 li au nord-est de la sous-préfecture de Song W (préf. de Ho-nan, prov. de Ho-nan).

  2. Cf. HYFPL, II, 3 a ; KKL, vi, 9 a; YFT.KCWTM, II, 3 a.

  3. Cf. Che eul yen tchai kin che kouo yen lou, v, 7 a-8 a ; P'ing tsin tou pei ki, ii, 12 a-b; KKL, vi, 9 b; YFTKC W TM, II, 3 a.

  4. On a vu plus haut (p. 478, n. 1, que, depuis l'année 496, les Wei avaient adopté le nom de famille Yuan. Le roi de Nganting, faisant partie de la maison impériale, devait porter ce nom de famille.

  5. Le premier roi de Ngan-ting 4   I-
    gue mentionne l'histoire ( Wei chou, chap. xix, c, pp. 11 b-13 a; Pei che, chap. XYIII, p. 10 a-b) était le treizième fils de l'empereur

King-mou   . qui mourut en 451, âgé de

vingt-quatre ans et qui reçut le titre posthume d'empereur, bien qu'il n'ait jamais été qu'héritier présomptif. Ce premier roi de Ngan-ting al ait pour mère la concubine

(tsio-fang) Mong    ; son nom per-
sonnel était Hieou 4* ; il reçut son titre royal en 468 ; il mourut le 26 août 494 ( Wei chou, chap. ''Ii, b, p. 6 b) ; il reçut le nom

   posthume de roi Tsing (Wei chou,
chap. xix, c, pp. 11 b-12 a). Son second fils, qui hérita du titre de roi de Ngan-ting, eut

pour nom personnel Sie   ; il mourut en
514. C'est lui qui est l'auteur de notre inscription de l'an 507 ; on le retrouvera plus loin dans une inscription de l'année 511 (Estampage 411).

'7. I1 ne peut être ici question que de la concubine impériale Mong, mère du premier roi de Ngan-ting. Peut-être faut-il con-

sidérer le mot Ts'in   comme son nom
posthume.