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0161 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 / Page 161 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000254
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LES GROTTES DE LONG-MEN   437

(12 avril 661), Li Hivan-yi et son frère cadet, pour le bénéfice de leur père défunt, ont fait avec respect une niche avec une statue d'A-mi-t'o (Amitâbha).

se prosterne et fait la salutation les mains jointes devant tous

Estampage 308 (Fig. 636 et 1549) 2.

Les règles instituées par o 0 ont déterminé et scruté les voies de la bonté et de la justice 3. Les paroles allégoriques du vieux Tchouang 4 ont exposé abondamment la doctrine du sombre et du vide. Il n'est aucun (de ces penseurs) qui n'ait . spécialement recherché les o de la conduite, mais ils n'ont point approfondi l'origine de la naissance et de la mort. Comment vaudraient-ils le grand saint 5 qui a établi la règle, et sa divinité majestueuse qui se transporte au loin ? (Le Buddha), pour avoir compassion des flammes de la demeure de feu 6, a fait voler les rênes et a bondi bien haut ; pour faire traverser (aux êtres) les vagues de la mer de souffrance, il a dressé la barque qui s'est élevée tout droit. Dans les voies obscures il a porté de çà et de là la torche de sa sagesse ; le vrai rivage ', il l'a protégé par le nuage de la Loi. Il a constitué un champ producteur de bonheur pour les hommes et pour les levas ; il a été une excellente médecine pour la multitude des êtres vivants. A partir du moment où le bois des grues obscurcit l'ombre (du Buddha) et où le pic du vautour submergea son éclat 3, on construisit des terrasses de jade 9 brillantes comme le soleil et on fondit dans des moules le visage d'or rond comme la pleine lune I°. Tous alors conçurent [le désir de] prendre leur

  1.  Cf. YF T K C il' T M, irr, 18 b.

  2.  Cf. K K L, ix, 48 b (époque des T'ang). — Cette inscription se trouve sur la figure 338 tout à fait à gauche et en haut ; elle est A gauche de la grande niche à laquelle elle se rapporte.

  3.  Ces deux premières phrases caractérisent l'aeuvre des disciples de Confucius.

  4.  Tchouang tseu est pris ici comme le représentant de l'école taoïste.

  5.  Le Bouddha. — Comme on le voit, l'auteur de l'inscription affirme la supériorité du Bouddhisme sur le Confucéisme et le Taoïsme ; cf. pp. 331-332.

  6.  La demeure de feu est une métaphore

qui désigne le monde. Mais le mot fji est une superfétation dans notre texte, comme le prouve le fait que ce mot rompt la symétrie avec la phrase parallèle suivante.

  1.  Le mot e, me parait être ici l'équivalent de M. et désigner la rive du Nirvâna.

  2.  C'est-à-dire : après la mort du Buddha ; cf. p. 347, n. 7.

  3.  Ces terrasses de jade me paraissent être soit les esplanades sur lesquelles se dressent les statues, soit les sièges sur lesquelles elles sont assises.

  4. Le sens est donc que : après la mort du Buddha, on fit des statues.

Estampage 307 (non reproduit) !.

Inscription très endommagée datée de la deuxième année tsong-tchang, sixième jour du septième mois (7 août 669). Le donateur, nommé K'ong Che-

o 4L ± o,

les Buddhas des dix régions et des trois époques (présent, passé, avenir) ; il

termine son acte de donation en souhaitant que tous les êtres doués d'ârïe s'élèvent jusqu'à l'autre rivage, c'est-à-dire atteignent au Nirvâna.