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0271 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 / Page 271 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000254
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LES GROTTES DE LONG-MEN   547

années 540, 545 (deux inscriptions), 575 et 617 ; pour l'époque des T'ang, il y a six inscriptions, de 652 â 749. II est vraisemblable que, à Yun-kang, où les sculptures sont toutes de l'époque des Wei, la plupart des statues de Buddhas doivent être considérées comme des images soit de Maitreya, soit de Çâkyamuni.

Après les grandes divinités que nous venons de nommer, le bodhisattva Ksitigarbha, qui est préposé aux enfers, est le plus souvent invoqué ; malheureusement, trois inscriptions seulement, sur les quatorze qui le citent, sont datées ; elles sont respectivement de 667, 669 et 693 ; quoique trop peu nombreuses pour asseoir un ,jugement ferme, ces dates semblent confirmer l'opinion que le culte de Ksitigarbha, ce moine transformé en bodhisattva, est assez tard venu dans le Bouddhisme chinois 1.

Le Buddha conçu comme le guérisseur divin, comme le maître de la médecine (bhaisajyaguru), apparaît dans six inscriptions ; mais un seul de ces textes est daté ; dans trois d'entre eux, le bhaisa.jyaguru n'intervient qu'associé avec d'autres divinités telles que Avalokiteçvara (Estampage 135), Amitâbha et Avalokiteçvara (Estampage 215), Maitreya et Avalokiteçvara (Estampage 441).

Les sept Buddhas du temps passé, qui décorent fréquemment à Yun-kang le sommet des niches (fig. 267, etc.) 2, ne sont guère employés dans le même but à Long-men ; quand ils apparaissent, c'est le plus souvent à l'état d'ex-voto spécial 3. Ils sont mentionnés dans sept inscriptions (Estampages 41, 64, 152, 164, 401, 422, 481). Mais peut-être faut-il compter aussi comme images des sept Buddhas les

  1. Le Ti tsang p'ou sa pen yuan king (Trip., xxv, 10, pp. 9 v°-10 r°, NANJio, Catalogue, no 1003), traduit par un moine de Khoten, Çiksananda, entre 695 et 700, énumère les avantages qu'on s'assurera en faisant des images de Ksitigartha. — Cf. aussi M. W. DE VISSER, The Bodhisattva Ti-tsang (Jizi) in China and Japan (Berlin, 1915).

  2. Cf. fig. 265 et 267, dans le bandeau ovale qui est au-dessus de la niche clu bas ; fig. 249 ; fig. 252, niches du haut et niche de gauche en bas ; fig. 268. — Dans d'autres cas, il y a neuf Buddhas ; cf. fig. 247, niche du milieu, et fig. 249 où il doit en

CHAVANNES. I.

être de même dans les deux niches de gauche.

  1. Cf. fig. 322, à 65 mm. du bord supérieur, et de 92 à 5 mm. du bord de gauche ; fig. 327, à 90 mm. du bord inférieur, et de 55 à 85 mm. du bord de droite ; fig. 336, à 50 mm. du bord supérieur, et de 25 à 70 mm. du bord de gauche ; fig. 346, à 110 min. du bord inférieur, et de 28 à 50 mm. du bord de gauche ; fig. 369, à 55 mm. du bord inférieur et de 37 à 60 mm. du bord de gauche. — Dans les grottes du Che k'ou sseu (fig. 412), on troue e une représentation deS sept Buddhas dans laquelle est inscrit le

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