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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 |
LES GROTTES DE LONG-MEN 349
La belle apparence est au plus haut degré de perfection ; — à travers les kalpas successifs on la contemplera avec admiration.
Les autres inscriptions de la grotte méridionale Pin-yang sont plus brèves ; celles qui sont suffisamment bien conservées pour être traduites sont les suivantes :
Estampage 15 (Fig. 744 et 1285) i.
La treizième année ta-ye (617), le quinzième jour du septième mois (21 août 617), Leang Po-jen 2, originaire de la sous-préfecture de Hing- t'ai, dans la commanderie de Ho-nan, pour le bénéfice de ses deux fils défunts, Che-t'o et Ta-cheou, a fait avec respect deux niches avec des statues de Çâkya, ainsi (lue quatre Bodhisattvas, des brûle-parfums et des lions. Puisse, en haut, sa majesté l'Empereur, et aussi puissent tous les innombrables êtres vivants s'élever ensemble à l'intelligence correcte.
Estampage 16 (Fig. 739 et 1286) 2.
Sous la grande dynastie T'ang, la quinzième année tcheng-kouan, le dixième jour du troisième mois (25 avril 641), la princesse de Yu-tchang 3 a fait avec respect une statue ; elle souhaite le calme pour sa propre personne et en même temps elle agit pour le bénéfice de tous les c: rPc doués d'intelligence. La nourrice de la princesse, dame Tsiang, avec ses cinq fils -qui. sont Tsiang Sieou-tseu et les autres, ont aussi fait ensemble une statue (pour que le bonheur qui en résultera) s'étende jusqu'à tous les êtres doués d'intelligence, en sorte qu'ils s'élèvent ensemble à l'intelligence correcte.
Estampage 17 (Fig. 1288) 4.
Sous la grande dynastie T'ang, la quinzième année tcheng-kouan, le pre-
protéger la colombe poursuivie par l'épervier, ou repousser un éléphant furieux en faisant jaillir cinq lions des cinq doigts de sa main étendue.
Cf. H Y F P L, I I, 32 b; K KL, vI, 49 b; YF T K C IV T M, II, 43 b. Ces trois ouvrages lisent Leang Po-jen a fil A le nom du donateur ; il faut rectifier en conséquence la transcription de la figure 1285.
Cf. Che eul yen tchai kin che kouo yen lou (chap. Ix, p. 3 v°-4 r°), où le texte de cette inscription est reproduit. — Cf. KKL, VII,
3 a; YF T K C W T M, iv, 1 a (où le nom du
fils est lu Tsiang Siun-tseu, le second carac-
tère étant ().
La princesse de Yu-tchang était la sixième des vingt et une filles de T'ai tsong ;
elle fut mariée à T'ang Chan-che ,
fils de T'ang Kien fh, p (T'ang chou, chap. LXXXIII, p. 2 b ; Kieou T'ang chou, chap. LVIII, p. 1 b).
Cf. KKL, VII, 3 b; YF T KC, IV T1I1, iv,
1 a ; cet ouvrage lit ! P"j ; mais
cette lecture est fautive ; s'il n'est pas certain
qu'il y ait un caractère entre le mot et
a••••■■■••••..P.S.....=
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