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0211 Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 / Page 211 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000254
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LES GROTTES DE LONG-MEN   487

tchong-tcheng de Leang tcheou, de k'ai-kouo-tseu (vicomte fondateur de l'empire) de la sous-préfecture de Ngan jong, reçut de naissance le grand patrimoine de la clarté du dragon et fut le descendant lointain d'un homme qui s'était trouvé en concordance avec les présages célestes i ; il fut doué dès sa jeunesse de qualités éminentes et dépassa la foule de ses contemporains å l'âge où on prend le bonnet viril ; par la suite, il fit descendre de lui une renommée de bonté telle qu'on n'en avait jamais ouï de pareille ; quand il agitait sa gloire, il broyait un million d'ermemis dans sa seule main ; quand il faisait retentir comme le tonnerre sa bravoure, les neuf régions de l'empire [étaient pacifiées] ; quand il restait auprès de l'empereur pour lui donner ses conseils, la cour et les provinces lui étaient soumises; il débarrassa la route impériale des trois obstacles qui l'embarrassaient ; il balaya les nuages et les monstres 2 sur la voie céleste. Quand les impuretés du Sud eurent été clarifiées 3, il fit faire retraite å ses troupes et revint au palais ; son armée campa å Q-hing et son chemin passa par les grottes taillées dans le roc ; il y contempla les nobles traces laissées par les anciens empereurs ; il y considéra les beaux vestiges du Saint parfait ; il fixait ses regards sur ce spectacle [depuis le matin jusqu'au] soir ; en pleurant, il donna cours å son émotion ; puis, pour le bénéfice de l'empereur Hiao-wen, il fit une statue de pierre ainsi que toutes les figures accessoires dont aucune ne fut omise ; il grava son nom et fit cette notice. sur son oeuvre méritoire pour la rendre publique'.

Estampage 392 (Fig. 541 et 1615) 5.

(Titre) : Statue de Che-kia ((âkya).

(A droite du titre) : Wei Ling-ts'ang.

(A gauche du titre) : Sie Fa-chao 6.

Quand les pas divins se rencontrent magnifiquement, ils ne manquent

pas de manifester des traces lumineuses et grandes? ; quand les oeuvres

  1. C'est-à-dire qu'il descendait d'une famille de souverains. En effet, son grand-père,

Yang Nan-ti t1   ek, avait fait recon-

naître sa suprématie par toutes les tribus tangoutaines aux confins du Kan-sou et du Sseu-tch'ouan.

  1. Le mot J, signifie proprement un poisson monstrueux, mais, par métaphore, on l'applique pour désigner de redoutables malfaiteurs. C'est ainsi que, à la date de 520 p. C., nous lisons dans le Wei chou (chap. ix,

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essieux des chars et les caractères de l'écriture ne sont pas unifiés ; les monstres et les brigands sévissent encore ».

  1. La première année tcheng-che (504).

  1. Après cette phrase, on lit encore un caractère : très nettement gray é ; on ne sait pas ce qu'il signifie.

  2. Cette inscription se voit sur la figure 376, à droite de la grande niche du haut. Le texte est donné dans le Kin che ts'ouei pieu (chap. xxviii, p. 3 b), qui l'insère, bien qu'il ne soit pas daté, immédiatement après l'inscription de Yang Ta-yen. Nous suivrons, sur ce point, son exemple. — Cf. Kiao pei souei pi, p.79 a-b; Tchong tcheou kin che ki, chap.', p. 25 a ; P'ing tsin tou pei ki, x, 2 a; H Y F PL, Ir, 2 b; KKL, vr, 8 a; YFTKC TV M, rr, 1 b.

  3. Wei Ling-ts'ang et Sie Fa-chao sont les noms des deux donateurs.

  4. C'est-à-dire que, lorsque le Buddha ap-