国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
Huet.
f
ORIGINE DES CHINOIS : THÉORIES ÉTRANGÈRES 13
FRÉRET 1, qui mourut secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres; il combattit vigoureusement Kircher dans un mémoire lu à l'Académie, le 6 décembre 1718 2.
Fréret observe que « les Chinois n'ont point eû en vue les images pour les choses que la peinture peut mettre sous les yeux, ni les symboles pour représenter par allégorie ou par allusion les choses qui ne le peuvent être par elles-mêmes. Le P. Kircher [China illustrata] est d'un autre avis; mais il paroît en cette occasion avoir un peu: trop donné à son imagination. Je ne prétends cependant pas que l'on ait évité ces ressemblances entre les choses & les caractères, lorsqu'elles se sont présentées : mais il est sûr qu'on ne les a pas cherchées, & qu'elles sont presque _toujours détruites par l'analyse du caractère où l'on avoit crû
les appercevoir. .
» Les premiers Inventeurs de l'écriture chinoise se sont attachés à des signes entièrement arbitraires, ou qui n'ont qu'un rapport d'institution avec les choses signifiées; en cela ils ont suivi le génie de la nation chinoise, qui même avant Fo-hi, c'est-à-dire, dans. la plus profonde antiquité, se servoit de cordelettes nouées en guise 'd'écriture. Le nombre des noeuds de chaque corde formoit un caractère, & l'assemblage de cordes tenoit lieu d'une espèce de livre qui servoit à rappeller, ou à fixer dans l'esprit des hommes le souvenir des choses, qui sans cela s'en seroient effacées. »
Le savant évêqu e d'Avranches, HU-ET, nous donne l'Inde et la Chine comme des colonies égyptiennes :
« Si le commerce des. Egyptiens a été aussi ancien & aussi grand dans l'Orient, que nous avons sujet de le croire, il faut conclure que celui des Indiens qui étoient leurs principaux correspôndans, ne l'étoit pas moins... Or cette correspondance des Indiens & des Egyptiens est si clairement établie par les anciennes. histoires, qu'on ne peut pas s'em-
Né à Paris, le 15 février 1688; t à Paris, le 8 mars 1749; il avait été nommé secrétaire perpétuel le 8 janvier 1743.
Réflexions sur les Principes généraux de l'Art d'écrire, et en parti-
, culier sur les fondemens de l'écriture chinoise. (Mém. de l'Ac. R. des Insc.,
VI, 1729, pp. 609-635.) — Voir p. 623.
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。