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0250 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 250 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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248   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

l'impératrice était rabaissé. Vains espoirs ! l'empereur se plongeait dans la plus basse débauche ; il élevait au rang d'impératrice une comédienne à laquelle il ne tardait pas à substituer une autre favorite. De funestes présages n'ouvraient pas les yeux de Tch'eng Ti ; de nombreuses remontrances restaient sans `effet sur son esprit médiocre. Il mourut subitement en l'an 7, 2e lune, à l'âge de 45 ans, après vingt-six ans de règne, ayant désigné pour son successeur, son neveu,le prince de Ting Tao qui porta le nom de NGAI Ti .

Tch'eng Ti « avait la figure noble et agréable, cependant un peu grêlée : d'une taille haute et bien prise, le port majestueux, il représentait avec dignité, et on le distinguait facilement au milieu de toute sa Cour. Ses sentiments répondaient peu à ces avantages de la nature. Adonné au vin et aux 'femmes, il se livra aux exces de la 'débauche, sans respecter même les dehors les plus ordinaires de la bienséance. D'un naturel timide et d'un esprit borné, il se laissa maîtriser par les parents de l'impératrice sa mère, qui tentèrent d'enlever la couronne à sa dynastie 1 ».

Ngai Ti.      L'impératrice-mère, suivant l'intention de Tch'eng Ti,
prit KOUNG KOUANG comme premier ministre ; WANG MANG, qui avait joué un rôle important sous le dernier règne, se retira pour éviter une disgrâce (7 av. J.-C.). Toutefois, à la suite des intrigues de la princesse Fou Crie, Koung Kouang fut destitué et l'empereur prit comme favori un jeune homme nommé TOUNG HIEN qu'il fit prince de Kao Ngan (3 av. J.-C.) et plus tard grand général des troupes. Des représentations furent faites à l'empereur afin qu'il modifie les impôts.

En l'an 2 av. J.-C., un savant nommé KING HIEN 2 reçut d'un envoyé des Ta Yue Tche, appelé YI-SOUN-K'EOU des livres bouddhiques. C'est la première connaissance qu'ait eue la Chine de cette religion originaire de l'Inde. « La Chine alors, suivant l'expression de l'historien des Wei, connut cette doctrine, mais elle n'y crut pas 3 ».

I. MAILLA, III, p. 209,

  1. CHAVANNES, T'oung Pao, 1905, p. 546n.

  2. RÉMUSAT, Fo-Kou '-ki, p. 41.