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0455 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 455 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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CHAPITRE XXI

Les T'ang (suite).

'AVÈNEMENT de LI LOUNG-KI, « savant, bon capi-

taine, estimé et aimé des officiers, des • troupes et

des mandarins attachés à sa famille 1», sous le titre de HIOUEN TSOUNG, ne désarma pas la haine de la princesse T'AI P'ING, soeur de Jouei Tsoung, qui après avoir vâinement essayé de l'empoisonner, ainsi que l'impératrice Wang Che, ourdit contre eux un complot que dénonce . WEI TCHEKOU ; les complices SIAO TCHE-TCHOUNG et TCHEN HI sont mis à mort et la princesse elle-même est obligée de se suicider. L'empereur se montra simple dans ses habitudes et attaché à sa famille; il réunit autour de lui dans le palais ses deux frères aînés, LI TCHENG-KI et LI TCHENG-YI, ses deux frères cadets, Li FAN et LI YE, et un de ses cousins, fils de Tchoung Tsoung.

Avec l'impératrice Wou Heou, le bouddhisme s'était développé dans l'empire d'une manière extraordinaire; les bonzes, profitant de la faveur dont jouissait à la Cour l'un

. des leurs, s'étaient multipliés et devenaient encombrants: on en comptait plus de 12.000 ;à la suite d'une requête de YAO TCHOUNG, ils reçurent l'ordre de se disperser et de rentrer dans leurs familles, sauf les vieillards et les malades; il fut défendu d'honorer les statues du Buddha et d'avoir des relations avec les bonzes que l'âge ou les infirmités obligeaient de rester dans leurs temples (714) 2

A la troisième lune, Me tch'ouo Kagan recommençait les hostilités et envoyait son fils T'OUNG NGO assiéger Pei

I. GAUBIL, Abrégé de l'Hist. chinoise de la grande dynastie Tang, Mén2. conc. les Chinois, XVI, p. 2.

2. MAILLA, VI, p. 20I.

Hioùen Tsoung•

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