国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0167 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 167 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000288
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

           

CONFUCIUS   165

depuis l'empereur jusqu'au dernier de ses sujets, ne commençant ni ne finissant à personne ».

Et Tseng Tseu, émerveillé de s'écrier : « Que la grandeur de la piété filiale est immense ! » et le Sage de répondre : « Ce qu'est la régularité des mouvements des astres pour le firmament, la fertilité des campagnes ,pour la terre, la piété filiale l'est constamment pour les peuples. » (Ch. vii.)

Au point de vue gouvernemental, la piété filiale, qu'on soit empereur, roi, prince, etc., consiste à bien traiter ses inférieurs. (Ch. viii) . — Lorsque Tseng Tseu demande à son maître s'il y a quelque vertu au-dessus de la piété filiale, Confucius lui répond que de même que l'homme est la plus,. noble production du Ciel et de la Terre, dans les actions de l'homme, rien n'est au-dessus de la piété filiale. (Ch. Ix.) — La piété filiale comprend cinq "choses : témoigner à ses parents le plus profond respect ; leur procurer les aliments qui leur soient le plus agréables; manifester la plus vive anxiété quand ses parents sont malades ; dans le deuil être frappé de désolation; enfin dans les honneurs funèbres, marquer la plus profonde vénération, (Ch. x.) — A l'époque des Tcheou, c'est-à-dire à celle de Confucius, il y avait cinq sortes de supplices : 10 une marque noire qu'on imprimait . sur le front ; 2° l'amputation du bas du nez; 30 celle du pied ou du nerf du jarret; 4° la castration; 5° la mort ; ces cinq sortes de supplices s'appliquaient à trois mille espèces de crimes, mais, nous dit le Hiao King, aucun de ces crimes n'égale l'absence de piété filiale. (Ch. xi.) — Tseng Tseu pose la question de savoir si un fils qui obéit en tout à son père remplit les devoirs de la piété filiale et le Sage de rétorquer : comment une obéissance absolu& à toutes les volontés du père peut-elle être considérée comme un devoir de la piété filiale, puisque le prince, le père, etc., doivent être avertis lorsqu'ils commettent des fautes? (Ch. xv.) Il y a donc droit de remontrance.

Comme on le voit, rien de plus précis que les devoirs de la piété filiale; et ce n'est pas seulement dans le Hiao King que vous les trouverez énumérés. Le rituel Li Ki à côté d'une pensée délicate : « Un fils rempli de piété filiale entend

~