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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
LES T'ANG 485
Ming Chai. Cette mort imprévue n'arrêta pas la marche des Houei He et des Tibétains qui mirent le siège devant King Yang, mais Kouo Tseu-yi, aussi habile négociateur que bon général, profita de la mésintelligence qui éclata entre
les alliés, pour détacher les Houei He et leur chef YA-KO-LO qui poursuit avec la cavalerie chinoise, commandée par PE YOUEN-KOUANG, les Tibétains obligés de déguerpir, les rattrappe à l'ouest de Ling Tai, leur tue un grand nombre d'hommes et leur enlève leurs bagages. Cependant, malgré cet échec, les Tibétains revinrent sur leurs pas,. mais furent forcés de lever le siège de Ling Tcheou, leurs magasins de vivres à Tsing Tsin pao ayant été incendiés par Li CHING, envoyé avec 5,000 hommes par Li PAO-YU,
commandant des troupes de Ho Si, Loung Yeou et Chan Nan (768). Cinq ans plus tard (773) les Tibétains reprenaient les armes victorieusement à Y Lou, à l'ouest de Pin Tcheou, dépendance de Si Ngan fou, mais ils étaient de
nouveau battus à Pei T'ing par Li KOUEI-TCHEN et Ma Lin détachés par Kouo Tseu-yi ; Ma Lin, nommé commandant général des troupes de la région de K'ing Youen, mourut universellement regretté en 776 et fut remplacé à la tête de, son armée par TOUAN SIOU-cHE.
Tai Tsoung tomba gravement malade en 779 et mourut à la •5.e lune (Io juin), âgé de 52. ans, dans la I7e année de son règne, laissant le trône à son fils TE TSOUNG, avec l'ordre de nommer Kouo Tseu-yi, gouverneur de l'Empire.
Les débuts du règne de ce prince annonçaient un souve- Te Tsoung. rain sage et pas superstitieux : il commença par débarrasser le palais impérial de la foule d'animaux curieux, d'éléphants apprivoisés, de bêtes féroces, de chiens de chasse et de coqs de combat et de la tourbe _de femmes qui l'encombraient ; pour rendre la justice accessible à tous, il créa un tribunal spécial chargé de recevoir les placets de ceux qui 'croiraient avoir à se plaindre des mandarins ; en outre si ce tribunal he rendait pas justice aux opprimés, ceux-ci avaient le droit d'en appeler à\ l'empereur lui-même en venant battre le tambour a la porte même du palais 1.
I. MAILLA, VI, p. 315.
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