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0438 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 438 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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436   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

que l'était Louen K'in-ling. « Le territoire tibétain estait

alors limitrophe de l'Inde au sud et des Tou Kiue au nord;

à l'ouest, il occupait le territoire des Quatre Garnisons;

à l'est il touchait aux arrondissements de Leang (Tcheou),

de Soung (P'an), de Mao et de Souei (Ning Youen, Se

Tch'ouan) 1 ». A-che-na Tou-tche, kagan des Tou Kiue

occidentaux, prenant l'inaction des Chinois pour une

marque de faiblesse, s'allia aux Tibétains et vint ravager le

territoire de Ngan-Si.

Un nouvel élément s'était introduit dans la politique

chinoise : la Perse (Po se) ; ce royaume est mentionné pour

la première fois dans les Annales chinoises en 519, époque

à laquelle le roi de Perse envoya une ambassade à la Cour des Wei du Nord (386-558) 2. Toutefois DE GUIGNES cite deux ambassades envoyées aux Wei en 461 et en 466 3. Une autre ambassade fut envoyée par le roi KOBAD à la

Cour des Souei (518-519) . Les Chinois à leur tour visitèrent la cour persane sous le règne de NAOCHIRWAN, fils de

Kobad, porteurs de présents. En 567, une ambassade per-

sane visite Wei Ti, des Tcheou, peut-être pour réclamer

son aide contre les Turks qui inquiétaient les frontières de Bactriane. En 638, YEZDEGERD III (YI-SE-SE), le der-

nier roi de la dynastie des Sassanides, résidant à Persepolis,

pressé par les Arabes qui, profitant de l'affaiblissement de la puissance persane par l'empereur d'Orient, HÉRACLIUS (1' 641) s'étaient emparés de la Syrie (633-638) et prépa=

raient la conquête de l'Égypte (639-641), réclamait l'assis-

tance de T'ai Tsoung, en même temps qu'il expédiait ses

trésors et ses richesses en Chine, où, en cas de défaite, il

avait résolu de se rendre.

« IBN-EL-MOQAFFA mentionne qu'il y avait dans ces trésors, en tant qu'or travaillé sur l'ordre de QOBâDH [Ko-

bad] sept mille vases, dont chacun était de douze mille

mithqâls, sans compter ce qui provenait de l'argent mon-

nayé des autres rois et de leurs héritages; il y avait égale-

I. CHAVANNES, 1. e., p. 179n.

  1. BRETSCHNEIDER, Notes and Queries on China and Japan, IV, p. 54.

  2. Hist. des Huns, I, p. 184.

La Perse.